tiers secteur

Covid-19 : près d’un million d’emplois perdus dans le tiers-secteur états-unien

Selon le très officiel Bureau of Labor Statistics, le secteur sans but lucratif aux États-Unis aurait perdu 977 000 emplois entre février et août 2020 à la suite de l’épidémie de Covid-19 (10). Pour ce secteur qui reste le plus important au niveau mondial, avec environ 12 millions d’emplois, cela représente une perte de 8 % des salariés. La majorité des postes supprimés se situent dans des domaines cruciaux pour lutter contre la pandémie et la crise économique et sociale qui en découle.

Date limite pour l’appel à communications au colloque ISTR région Asie-Pacifique

11 février : Date limite pour l’appel à communications au colloque ISTR (International Society for Third-Sector Research), région Asie-Pacifique : « Shifting sands ? The Challenges of regulatory change and its impact on the third-sector environment in the Asia Pacific Region ». Le colloque aura lieu à Bangkok
(Thaïlande) les 15 et 16 juillet 2019.

https://www.istr.org/

Le 13 e congrès de l’International Society for Third-Sector Research consacre des thèmes émergents

L’ISTR (International Society for Third-Sector Research) a tenu son 13e congrès du 10 au 13 juillet 2018 à l’Université libre d’Amsterdam sur le thème Democracy and Legitimacy: The Role of the Third Sector in a Globalizing World. Avec plus de 700 participants venant de 55 pays dans une ville qui abrite 180 nationalités, ce congrès, qui a lieu tous les deux ans, était manifestement le reflet de la mondialisation et de la bonne santé de la recherche pluridisciplinaire sur l’économie sociale et solidaire dans la plupart des pays.

L’économie sociale et solidaire en Tunisie, un potentiel troisième secteur ?

Érigée par le gouvernement au rang de préoccupation prioritaire dans le plan de développement 2016-2020, l’économie sociale et solidaire (ESS) se trouve à l’aube d’une période de grande expérimentation en Tunisie. Le secteur dispose de véritables atouts : un ancrage sur l’ensemble du territoire, une offre importante de travail bénévole, une connaissance intime du terrain et un potentiel de création d’emploi, de richesses et d’utilité sociale. Ces atouts sont toutefois contrebalancés par des faiblesses importantes : une forte spécialisation sectorielle, un poids économique marginal, des acteurs de petite taille, des ressources humaines non qualifiées, des problèmes de gouvernance et un accès limité au financement. Cet article tente de déterminer à quelles conditions l’ESS pourrait constituer un troisième secteur à part entière, à mi-chemin entre l’État et le marché.

Numéro de revue: 
349
Année de publication: 
2018
Auteur(s): 
Fathi Elachhab

Associations et fondations en France et en Allemagne : traditions et convergence

La France et l’Allemagne relèvent de traditions historiques, religieuses, administratives et politiques distinctes. Selon la théorie institutionnaliste des « social origins », leurs secteurs non lucratifs devraient également être très différents. Ils ont pourtant largement convergé au cours de la dernière décennie (poids économique, prédominance des services sociaux, modalités des financements publics, féminisation et caractère atypique de l’emploi). Dans les deux pays, le bénévolat augmente en même temps que l’emploi salarié, suggérant une relation macroéconomique de complémentarité plutôt que de substitution comme dans les pays anglo-saxons. Deux différences historiques subsistent néanmoins : un moindre taux de participation en France, ainsi qu’un nombre, un poids économique et une importance politique moindres des fondations, en dépit d’un rattrapage confus depuis la loi Aillagon de 2003.

Numéro de revue: 
329
Année de publication: 
2013
Fichier attachéTaille
PDF icon recma329_092106.pdf850.03 Ko
Auteur(s): 
Edith Archambault, Eckhart Priller et Annette Zimmer

Economie sociale et entreprise sociale: quelle cohérence entre le droit et la politique économique dans l’Union européenne ? Réflexions sur les évolutions depuis 1990

Cette étude comparative des évolutions respectives du droit européen et de la théorie économique sur l’économie sociale au cours des vingt dernières années vise à déterminer quelle est leur cohérence pour promouvoir une théorie de l’entreprise en Europe (1). Dans le contexte de crise qui déchire l’Europe depuis 2008, les concepts d’entreprise sociale, d’entrepreneuriat social ou encore de social business ont le vent en poupe (2). Ils tendent à se substituer au concept de « tiers secteur », auparavant mis en avant dans la lutte contre l’exclusion et la pauvreté et dans la quête d’un développement durable. Mon étude s’attache tout particulièrement à l’économie sociale au sein de cette évolution globale. Par « entreprises de l’économie sociale », j’entends celles qui produisent un « patrimoine collectif », notamment les coopératives, les mutuelles et les associations. Leurs traits communs sont une gouvernance démocratique, une distribution du profit nulle ou limitée (une partie de la valeur ajoutée est mise en réserve, les réserves affectées à l’intérêt général) et une propriété collective (organisation sans propriétaire individuel). Ces entreprises accumulent un capital de réserve indivisible, autonome par rapport à la succession de ses propriétaires en titre.

Numéro de revue: 
327
Année de publication: 
2013
Fichier attachéTaille
PDF icon recma327_088094.pdf556.67 Ko
Auteur(s): 
Nicole Alix

Le tiers secteur allemand en plein essor: comparaison germano-française

En Allemagne, les autorités publiques, les chercheurs, et les entreprises sociales elles-mêmes, n’ont que trop peu conscience de leur appartenance au tiers secteur. En effet, les difficultés commencent dès la recherche d’un terme équivalent à « économie sociale et solidaire », « tiers secteur » ou « secteur non-lucratif », qui n’ont pas d’équivalent direct (reconnu) en Allemagne.  Pourtant, le tiers secteur y est très étendu et son importance s’amplifie constamment. Il est donc temps d’observer de plus près le tiers secteur allemand, en comparant son développement historique, son ancrage juridique et la situation actuelle avec celle de son voisin français, où l’économie sociale et solidaire existe de longue date et est ancrée dans les discussions politiques, constituant un panorama très différent de la situation outre-Rhin.