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L’ESS au sein des quartier défavorisés de la politique de la ville

L’Observatoire national de l’ESS, en partenariat avec l’Agence Nationale pour la Cohésion des Territoires, livre une étude sur le rôle de l’économie sociale et solidaire au sein des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). On y découvre que dans ces quartiers socialement défavorisés, l’ESS représente 17 % des emplois, contre 10,4 % au niveau national.
L’écart le plus important entre ces quartiers et les autres territoires est la représentation de l’ESS dans les Arts et Spectacles, soit 66,1 % contre 31,1 % pour la moyenne nationale.

L’impact différencié de la crise sur les entreprises d’ESS

« L’économie sociale et solidaire, parce qu’elle se tient globalement à l’écart d’une économie outrancièrement financiarisée et mondialisée, avait été  épargnée par la crise financière de 2008-2009. Cela ne sera pas le cas pour cette crise et, à n’en pas douter, le bilan va s’alourdir à mesure que notre pays est touché par la pandémie et par les conséquences économiques et sociales qu’elle entraînera encore tout au long de l’année 2021 au moins.

Vers un marché de l’emploi des cadres plus fluide

Fin 2018, l’Apec (Agence pour l’emploi des cadres) publiait une analyse des 18 600 offres d’emplois de cadres à pourvoir dans l’ESS en 2018 (en France métropolitaine seulement), ce qui représente 3,3 % de la totalité des annonces publiées par l’Apec. Un chiffre important qui pèse autant que la distribution généraliste, le secteur des activités comptables et juridiques ou encore celui de la mécanique-métallurgie. Parmi ces offres, 66 % émanent des associations, 14 % des coopératives, autant des mutuelles, et 6 % des fondations.

L’emploi privé non lucratif sanitaire et social en berne

Pour la dixième fois, un bilan de l’emploi privé non lucratif sanitaire et social est présenté de façon conjointe par le Centre de ressources DLA (Dispositif local d’accompagnement social, médico-social et de santé), organisme porté par l’Uniopss, et l’association Recherches & Solidarités. Pour la première fois, l’emploi ne progresse pas dans le secteur.

La Région Île-de-France veut rattraper son retard

Le secteur de l’ESS ne représente que 7,3 % des emplois franciliens, contre 10,5 % en moyenne au niveau national, essentiellement en raison du nombre peu élevé de grandes structures (il n’existe que 122 entreprises de l’ESS de plus de 250 salariés). Forte de ce constat, et de la conviction que l’ESS représente un fort potentiel d’emploi et de croissance par le changement d’échelle, la région Île-de-France avait annoncé en octobre 2017 une nouvelle stratégie.

L’économie sociale et solidaire en Tunisie, un potentiel troisième secteur ?

Érigée par le gouvernement au rang de préoccupation prioritaire dans le plan de développement 2016-2020, l’économie sociale et solidaire (ESS) se trouve à l’aube d’une période de grande expérimentation en Tunisie. Le secteur dispose de véritables atouts : un ancrage sur l’ensemble du territoire, une offre importante de travail bénévole, une connaissance intime du terrain et un potentiel de création d’emploi, de richesses et d’utilité sociale. Ces atouts sont toutefois contrebalancés par des faiblesses importantes : une forte spécialisation sectorielle, un poids économique marginal, des acteurs de petite taille, des ressources humaines non qualifiées, des problèmes de gouvernance et un accès limité au financement. Cet article tente de déterminer à quelles conditions l’ESS pourrait constituer un troisième secteur à part entière, à mi-chemin entre l’État et le marché.

Numéro de revue: 
349
Année de publication: 
2018
Auteur(s): 
Fathi Elachhab

Des recrutements plus fluides

Le 9 mars, Pôle emploi et l’Union des emplo­yeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) ont signé une convention pour la période 2017-2020 afin de valoriser les métiers de l’économie sociale et solidaire auprès des demandeurs d’emploi, et parallèlement, accompagner les employeurs de l’ESS dans leurs opérations de recrutement.