Recma n°321

Pour un lendemain qui ne déchante pas

A n’en pas douter un nouvel esprit saisit l’économie sociale et solidaire. Les Etats généraux ont vu s’exprimer des penseurs et acteurs nouveaux dont les discours ont mis en avant une nouvelle dynamique et souligné l’importance que la société dans son ensemble prenne la mesure de l’économie sociale et solidaire. Mais de quelle ESS parle-t-on?

Un rapide constat au préalable : si les débats et rencontres ont permis de belles découvertes et de fertiles rencontres, le palais Brongniart a souvent semblé bien vaste. Au-delà du fait que l’assemblée était presque exclusivement francilienne, une large part de l’économie sociale et solidaire n’était ni présente ni représentée aux rencontres. En particulier, les grands acteurs historiques, ceux qui font peser l’ESS dans l’économie – les coopératives bancaires, les coopératives agricoles, les mutuelles de santé, les grandes fédérations d’associations des actions sanitaire, sociale ou sportive – n’étaient pas de la partie, soit parce qu’ils n’ont pas été invités, soit qu’ils n’ont pas souhaité être présents.