Hongrie

EURICSE : actualité des recherches

Fondation née en 2008 à l’initiative de l’Université de Trente, EURICSE (European Research Institute on Cooperative and Social Enterprises) dirige actuellement la recherche sur un projet intitulé Momentum of cooperation, cofinancé par le Fonds européen Union’s Asylum, Migration and Integration Fund. Il s’agit de cartographier les obstacles qui empêchent l’accès des jeunes femmes migrantes et réfugiées à la formation professionnelle et au marché du travail en mettant l’accent sur le potentiel d’intégration de l’économie sociale.

L’avenir des coopératives en Europe centrale et orientale

L'avenir des coopératives d'Europe centrale et orientale est encore fragile : bien que certaines soient aussi anciennes que celles d'Europe occidentale, les années de gestion étatique et planifiée les ont déconsidérées tant vis-à-vis de la population que des gouvernements de ces dernières années. Pourtant comme l'indique Pàl Bartus, président de la Fédération hongroise des coopératives de consommateurs, le groupement coopératif est un rempart effectif aux difficultés économiques et sociales des personnes les plus modestes. Pour consolider et revitaliser les coopératives, il en appelle à l'union et à l'intercoopération : ces coopératives sont souvent des unités trop isolées; leur salut nécessite des accords et rassemblements nationaux, voire transfrontaliers. Elles sollicitent également l'appui des coopératives d'Europe occidentale, et plus particulièrement le savoir-faire des coopératives scandinaves, britanniques et italiennes, appui qui leur est déjà apporté dans le domaine de la formation et de la gestion, et qui devrait s'accroître rapidement.

Numéro de revue: 
271
Année de publication: 
1999
Auteur(s): 
Pàl Bartus

Associations et fondations hongroises: société civile, secteur sans but lucratif ou économie sociale ?

La chute du régime soviétique a ouvert plusieurs voies possibles au développement démocratique en Hongrie. Cet article pointe deux directions majeures des événements, l’une liée à la démocratisation du pays, l’autre à la réforme du système des services publics. Après avoir présenté les données empiriques qui montrent un net développement du secteur à but non lucratif, l’auteur souligne les difficultés à concilier le besoin d’autonomie de la société civile et son besoin du soutien de l’Etat dans un pays en transition. Elle décrit deux techniques : le système du 1 % et le Fonds civil national, inventées en Hongrie afin de laisser les organisations civiles conserver leur indépendance tout en recevant un financement. Elle analyse aussi le développement de la contractualisation des services publics et le rôle joué par les organisations sans but lucratif dans le développement économique en général et dans la politique de l’emploi en particulier. Ces spécificités du tiers secteur hongrois amènent l’auteur à distinguer une tendance qui semble durer : un mouvement lent du concept de nonlucrativité vers le concept d’économie sociale.

Numéro de revue: 
309
Année de publication: 
2009
Fichier attachéTaille
PDF icon 309_047063.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Eva Kuti

Associations et puissance publique : nouvelle donne

Un débat fondateur de l’économie sociale reprend actuellement une nouvelle vigueur : l’articulation entre l’indépendance des organisations et le besoin de financements. Le débat est particulièrement vif et complexe dans les organisations dont l’équilibre financier est lié à la puissance publique, c’est-à-dire une large partie du mouvement associatif.