Scop

Entre Scop et multinationale, le combat de salariés savoyards

L’histoire a tout d’une fable sur la mondialisation. Mais, pour le malheur des quarante-deux salariés qui la vivent, elle est bien réelle. Mardi, le tribunal de commerce d’Annecy leur a signifié qu’il approuvait la reprise de leur entreprise, SET, installée en Savoie et spécialisée dans des composants électroniques de pointe, par la multinationale américano-singapourienne KnS. Au détriment d’un projet de société coopérative (Scop) soutenu par l’Etat, qui a fait appel de la décision. Un article de DOMINIQUE ALBERTINI pour Libération du 8/11/12.

Colloque FNCuma "la coopération agricole de production", 4 décembre, Montrouge: le bilan

En 2012, la Fédération Nationale des cuma a lancé un travail sur la coopération agricole de production, c'est-à-dire la mutualisation par les agriculteurs de tout ou partie de leurs stratégies de production (sous des formes juridiques variées). Celle-ci rencontre aujourd’hui un contexte qui lui est à l’évidence favorable : volatilité des prix agricoles, nécessité d’innover en mutualisant les risques, volonté de mieux organiser le temps de travail, recherche de flexibilité... Cette coopération mérite d’être ré-identifiée dans les débats actuels, retravaillée par la coopération agricole et revalorisée auprès des pouvoirs publics et des agriculteurs. Aussi, la FNCUMA, avec le soutien de plusieurs partenaires, a organisé un colloque sur cette thématique, le 4 décembre prochain à Montrouge. Bilan

Groupement d’intérêt écologique et économique: une chance pour la coopération agricole de production? Paris, 31 oct

La FNCUMA vous invite à participer à la quatrième de ses journées d’étude consacrées à la coopération agricole de production, pour remettre en débat les questions de coopération de proximité en agriculture. Cette journée d’étude supplémentaire visera à mieux comprendre ce que pourrait recouvrir le « groupement d’intérêt écologique et économique » actuellement travaillé par le Ministère de l’Agriculture (voir document joint), et en quoi pourrait-il encourager de nouvelles coopérations entre agriculteurs autour de l’acte de production.

Reprise d’entreprise: Un droit de préemption pour les salariés, AP2E à la Fête de l'Humanité, 16 septembre

Sylvie Mayer et le groupe de travail Economie sociale et solidaire du Parti communiste français vous invitent à participer à la co-construction sous démocratie participative du Projet de Proposition de Loi: Reprise d’entreprise, Un droit de préemption pour les salarié dimanche 16 septembre 14h00 - 15h30 Stand ANECR Association nationale des élus communistes et républicains Avenue Gabriel Péri)

Scop et norme ISO 26000 : l’atout des relations de travail

Publiée le 1er novembre 2010, la norme ISO 26000 a pour objectif de permettre à toute organisation de mesurer, d’évaluer et de développer sa démarche de responsabilité sociale et environnementale (RSE). Elle pose sept questions centrales qui renvoient chacune aux rapports de l’organisation avec ses parties prenantes : les actionnaires et les dirigeants, les fournisseurs, les clients, l’environnement local, les représentants de l’environnement (ONG, pouvoirs publics) et les employés. En ce dernier domaine, les coopératives de travail associé – en France, les sociétés coopératives et participatives (Scop) – ont a priori une forte valeur ajoutée, puisque leurs salariés en sont collectivement les décideurs, et ce dans une gouvernance coopérative partagée et équitable entre les salariés associés. Qu’en est-il dans les faits ? Quels sont les atouts et les limites des Scop au regard de la question centrale « Relations et conditions de travail » de la norme ISO 26000 (www.iso.org) ? L’examen des principes de fonctionnement des Scop par rapport aux cinq domaines d’action (lire l’encadré ci-dessous) de cette question centrale apporte des éléments de réponse (1).


(1) Ce texte est une version remaniée et centrée sur les Scop d’une contribution plus large intitulée « Coopérative, une entreprise socialement responsable ? », téléchargeable depuis notre base documentaire .

Numéro de revue: 
325
Année de publication: 
2012
Fichier attachéTaille
PDF icon recma325_103110.pdf496.01 Ko
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Auteur(s): 
Pierre Liret

Reprise en Scop, banque publique d'investissement, non au "socialwashing" et label pour les entreprises sociales: Benoît Hamon agite l'ESS

Les sorties de Benoit Hamon ne passent pas inaperçues. Le 28 juin, au Groupe Chèque déjeuner, après avoir prévenu qu'il serait "vigilant au socialwashing", comme il avait fallu l'être à l'égard du "greenwashing", il a déclaré vouloir inscrire dans une loi le droit préférentiel de reprise d'une entreprise par ses salariés, projet porté notamment par l'AP2E depuis plus d'un an, et de nouveau évoqué le lendemain lors de sa visite du Groupe Vitamine T à Lille. Le ministre espère par ailleurs obtenir une part importante des futurs crédits distribués par la Banque publique d'investissement (BPI). Une somme qui pourrait atteindre 500 millions d'euros. Mais attention, « si nous avons les 500 millions d'euros de la BPI, il faudra s'en servir beaucoup mieux que les 100 millions que nous avons obtenus du grand emprunt et qui ont été une vraie usine à gaz », prévient Claude Alphandéry dans l'article des Echos consacré au déplacement du ministre. Lors de ce passage dans une entreprise phare du Mouves, le ministre a également annoncé la création d’un label pour les entreprises de l’économie sociale et solidaires (ESS) dans le cadre de la future loi cadre de l'ESS qui devrait voir le jour en 2013. Ce label permettrait de reconnaître la spécificité du projet des entreprises sociales, en s’appuyant sur des valeurs et dépassant ainsi la seule question des statuts.