Luxembourg : l'emploi dans l'ESS a doublé en 10 ans

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Les maisons relais pour enfants, les épiceries sociales ou les maisons de soins, voilà ce qu'on appelle des entreprises sociales et solidaires. Au Luxembourg, leur nombre est en constante augmentation. «Avec 25 000 emplois en 2011 (derniers chiffres en date), les entreprises sociales et solidaires ont presque doublé leur poids dans l’emploi total depuis 2000», affirme une étude du Statec du 8 avril 2014, qui ne prend pourtant en compte que l’emploi salarié dans les organismes ayant une activité économique récurrente et dont le chiffre d’affaires est supérieur à 10 000 euros, ce qui sous-estime la taille de l'ESS...

 Quelles sont les raisons de cette explosion? Pour Robert Urbé, président de l'Union luxembourgeoise de l’économie sociale et solidaire créée en 2013, deux parties de la population sont surtout concernées: les enfants et les personnes âgées. «Le vieillissement s'est accéléré. De plus, le besoin de garde d'enfants a évolué. Depuis le début de la crise, de plus en plus de gens sont aussi dans le besoin, d'où la création récente des épiceries sociales», précise-t-il. 

Toujours selon les derniers chiffres datant de 2011, l'économie sociale et solidaire représente en effet 7% de l'emploi total au Luxembourg. Une part non négligeable, surtout lorsqu'on la compare au taux des pays voisins. En Allemagne il est de 6%, en France de 9% et en Belgique de 10%. La Fédération COPAS, qui regroupe des prestataires sociaux et médicaux et fait travailler plus de 11 000 personnes au Grand-Duché, établit le même constat. Le nombre de bénéficiaires de l'assurance dépendance à plus que doublé. En 2000, la COPAS comptait 5 180 bénéficiaires, contre 12 889 en 2012.