Encourager la philanthropie à la française ?
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En filigrane de ces échanges, c’est la question de la « philanthropie à la française » qui a été abordée. En France, comme l’a rappelé Gabriel Attal, « l’État participe au mécénat et à la philanthropie par la fiscalité incitatrice qui y est associée, ce qui diminue ses recettes ». De là à souhaiter que les entreprises prennent le relais des pouvoirs publics et des subventions, la pente est dangereuse. D’autant que la part des dons et du mécénat ne représente que 4 à 5 % des budgets associatifs, un chiffre stable depuis 2012, d’après l’étude de Viviane Tchernonog et Lionel Prouteau.
Plus généralement, la philanthropie (et la notion d’intérêt général qui y est associée) peut-elle être envisagée comme une simple niche fiscale pour les entreprises ? Y a-t-il un risque de dérive vers la philanthropie à l’américaine, où des pans entiers de l’intérêt général sont laissés aux mains d’une poignée de riches mécènes et philanthropes ? Ces discussions, qui ne vont pas manquer de monter en puissance dans les mois et les années à venir (l’incendie de Notre Dame de Paris ayant constitué une mise en évidence du phénomène) peuvent se nourrir de la parution de deux études supplémentaires :
– Le panorama des fondations et fonds de dotation de l’Observatoire de la philanthropie (Fondation de France)
– Le baromètre 2018 du mécénat d’entreprise du portail Admical
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