Big Society

"Gestion des entreprises sociales et solidaires", 15-16 décembre 2014, Clermont-Ferrand, appel à communications jusqu'au 30 juin

Suite à la première édition de la journée de recherche GESS (Gestion des Entreprises Sociales et Solidaires) organisée en décembre 2013 par l’Université Paris-Est - IRG, nous aurons le plaisir de vous recevoir à Clermont-Ferrand les 15 et 16 décembre 2014. Les journées de recherche GESS ont pour vocation d’accueillir, dans un esprit pluridisciplinaire, des travaux de recherche centrés sur les entreprises opérant dans le champ de l’économie sociale et solidaire (coopératives mutuelles, SCIC, SCOP, associations, fondations, CAE…). L'appel à communications est ouvert jusqu'au 30 juin.

Promotion de l’économie sociale et privatisation du service public de probation en Angleterre et au Pays de Galles - un exemple de mise en application du modèle Big Society

Dans un précédent working paper intitulé Le Tiers-secteur au Royaume-Uni : historique, état des lieux et perspectives, Pour la Solidarité présentait le modèle de société promu par le gouvernement britannique de David Cameron : the Big Society. Il consiste à opérer une forte décentralisation pour donner davantage de pouvoirs au Voluntary, Community and Social Enterprise Sector (VCSE). La réforme du service public de probation en Angleterre et au Pays de Galles, qui vise une privatisation radicale de la probation, illustre la mise en application de ce modèle de société. En effet, les organisations privées de l’économie sociale devront prendre en charge tout le trajet de réinsertion des détenus et ex-détenus depuis la prison jusqu’à l’après-libération.

Coopératives et entreprises sociales au Royaume-Uni

Le secteur de l’ESS se transforme au Royaume-Uni. A côté d’un secteur coopératif historiquement fort, les charities prospèrent plus que jamais. A la frontière de ces deux structures bien identifiées apparaissent désormais les concepts d’ « entreprises sociales » ou d’employee ownership (participation au capital des salariés). Un flou bien entretenu qui permet la mise en oeuvre du projet de « Big Society » de David Cameron dans laquelle une part importante des services publics se voit transférée au secteur privé. Ceci n’est pas sans rappeler qu’en France aussi, la loi Hamon prévoit l’intégration dans le périmètre de l’ESS de sociétés de capitaux qui respecteraient certains critères… Un article de l'association autogestion.

Social impact bonds: une révolution en matière de financement des politiques sociales?

Un éclairage de Marcel Hipszman pour la Recma, suite à la publication par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective d'un rapport sur l'"impact investing". Une des applications les plus marquantes de la Big Society, le projet politique majeur du gouvernement britannique qui vise par une réduction drastique de la sphère publique à transférer à la société civile (charities, entreprises sociales , communautés …) une partie des responsabilités jusqu’ici assumées par un un Etat devenu impécunieux et présumé moins efficace, les social impact bonds(SIB) ont assez rapidement suscité un grand intérêt non seulement au Royaume Uni où une douzaine de projets sont en cours, mais aussi aux Etats Unis à NewYork et dans d’autres états(Massachusetts, Illinois, Texas, Maryland, New Jersey), au Canada et en Australie.

Hamon défend les services publics face à la "Big Society" de Cameron

En visite à Londres jeudi 6 juin, le ministre de l’Economie sociale et solidaire, Benoît Hamon, y représentait fièrement la France au très select «Social Impact Investment Forum» organisé par le gouvernement de David Cameron, dans le cadre du G8 britannique. Un raout réunissant au somptueux siège européen de l’agence financière Bloomberg. [...] Toutes proportions gardées, c’est un peu comme si le mouvement coopératif choisissait une salle des marchés high-tech de la Défense pour y organiser son congrès annuel. Un article de Christophe Alix pour Libération