coopérative d'artisans

Les artisans veulent être plus forts ensemble

Coopératives et groupements sont des atouts pour les artisans, en les libérant de certaines tâches et en allégeant leurs factures. François Leblanc, secrétaire général de la Fédération française des coopératives et groupements d'artisans, et Jean-Claude Laprade, premier vice-président de la chambre de métiers, sont les co-organisateurs d'un colloque sur les coopératives et groupements d'artisans qui aura lieu le 15 mai, à Saint-Maur.

Une interview réalisée par Jean-Sébastien Le Berre à lire sur lanouvellerepublique.fr

"La condition artisanale hier et aujourd'hui", appel à communications, jusqu'au 1er juin 2014

Appel à communications pour un numéro de «Marché & organisations» coordonné par Sophie Boutillier, Claude Fournier et Cédric Perrin, jusqu'au 1 er juin 2014, qui peut intéresser notamment les personnes travaillant sur les coopératives d'activités et d'emploi, les coopératives d'artisans et plus largement les théories de la régulation

Coopératives d'artisans : un modèle à part pour gagner sur tous les tableaux

Il s’agit d’un modèle économique qui compte de plus en plus d’adeptes : la société coopérative à capital variable. Vendée Sanitherm a ouvert la voie en 1976, en fédérant des artisans plombiers chauffagistes pour vérifier que l’union faisait bien la force. Et l’expérience est concluante, puisque cette société compte aujourd’hui 450 adhérents, dotés d’une organisation digne d’une grande entreprise. Présentation avec Michel Landreau, son directeur général. Un article de Zepros.fr du 17/09.

118 nouvelles coopératives artisanales en trois ans

Après les très bons chiffres des coopératives d'artisans du  bâtiment, la Fédération française des coopératives et groupements d’artisans (FFCGA) publie les chiffres 2013 des coopératives artisanales en France. Tous secteurs d'activité confondus, les 425 sociétés coopératives artisanales ont réalisé en 2012, près de 1,2 milliard d’euros de chiffre d'affaires, employé 3 500 salariés et regroupé 59 000 entreprises artisanales sociétaires. Par l’exploitation chaque année des fichiers INSEE de créations de sociétés coopératives artisanales, qu’elle se procure chaque année, la FFCGA observe la progression régulière du nombre des coopératives artisanales qui étaient de 320 en 2005 et qui s’évalue à 425 au 31 décembre 2012. Le nombre annuel de créations de sociétés coopératives artisanales est passé de 9 en 2005 à 40 en 2011. Il s’est maintenu à 29 créations en 2012, soit près de 10% de taux de création de coopératives sur les 3 dernières années. Sur les trois derniers exercices ce sont ainsi 118 coopératives qui ont été créées.

Les coopératives d'artisans du bâtiment voient la vie en rose

La Fédération française des artisans coopérateurs du bâtiment (FFACB) fête ses 25 ans en affichant des résultats en forte hausse. En 2012, les 130 coopératives ou groupements adhérents (2.600 entreprises) ont réalisé un chiffre d'affaires de 183 millions d'euros : 122 millions dans le cadre du Contrat maison individuelle (CMI), ce qui représente 772 maisons réalisées l'an dernier ; et 61 millions  pour les rénovations, marchés publics et travaux divers. "Des chiffres qui font de notre fédération le premier constructeur de l'Artisanat", s'exclame Dominique Picoron, Président de la FFACB, dans un communiqué. Lui-même parlait, l'an dernier, de la coopérative comme "amortisseur de crise". Et ce dynamisme semble se poursuivre en ce début d'année, puisque la fédération a enregistré une hausse de 28% des ventes de maisons individuelles depuis le 1er janvier 2013, en comparaison aux deux premiers mois de 2012. "Nous enregistrons de 2 à 3 sollicitations de création de coopératives chaque semaine", se réjouit la secrétaire générale de la Fédération. Et elle avoue même que le réel souci en ce moment, c'est la pénurie de personnel. Ce qui n'empêche pas l'organisation de compter entre 800 et 1.000 emplois de plus chaque année, et ce depuis 2003.

Nouveau président à la Forcab (coopératives d'artisans du bâtiment)

Le conseil d'administration de Forcab (Fédération pour l'Organisation et le Regroupement des Coopératives d'achats des Artisans du Bâtiment) a nommé son nouveau président : Michel Pernin. Il remplace Pascal Sicot, artisan à Saint-Pierre-Montlimart (49), élu en juin dernier président de la nouvelle Fédération des Coopératives artisanales de Construction (UFCAC).

Progression des créations de coopératives d’artisans

Le rapport d’orientation de la Fédération française des coopératives et groupements d’artisans (FFCGA) confirme l’évolution de création de coopératives d’artisans, passées de 35 en 2008 à 49 en 2010. Depuis 2010, ce sont 128 coopératives qui ont été créées. Tout indique, selon la FFCGA, que cette progression devrait se poursuivre en 2011. Tous secteurs d'activité confondus, les 418 sociétés coopératives artisanales, comptabilisées au 31 décembre 2010 ont réalisé, près de 1,2 milliard d’euros de chiffre d'affaires, emploient 3 500 salariés et regroupent 58 000 entreprises artisanales sociétaires. C’est dans ce contexte particulièrement dynamique que la FFCGA a engagé son programme de promotion de la coopération artisanale pour 2011.

La loi du 20 juillet 1983, première loi d’économie sociale

"Ce texte revient sur la loi du 20 juillet 1983 relative à certaines activités d’économie sociale, qui va se révéler importante aussi bien par son objet immédiat, faciliter l’essor de la coopération dans le domaine de l’artisanat et de l’habitat social, que parce qu’elle s’inscrit dans le projet plus vaste de développement de l’économie sociale en France, dont elle constitue une première étape. Les apports de la loi, comme le soulignent les auteurs, sont multiples : offrir aux coopératives d’artisans, d’entreprises de transport et aux coopératives maritimes un cadre juridique et fiscal incitatif ; redonner aux coopératives HLM une capacité d’intervention en voie d’extinction; innover en instituant l’« union d’économie sociale » (dans la filiation de laquelle s’inscrit la SCIC) et la révision coopérative. Enfin, et ce n’est pas son moindre mérite, elle accorde une consécration législative au terme et au concept sous-jacent d’« économie sociale » qui a fini par s’imposer assez largement, fût-ce avec des acceptions diverses en Europe et sur les autres continents."

Numéro de revue: 
291
Année de publication: 
2004
Fichier attachéTaille
PDF icon 291_048058.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Soulage F. Hipszman M.

Les coopératives d’entreprises : développement ou éclatement ?

L’entrepreneuriat coopératif a connu un développement important dans l’agriculture, mais aussi dans le commerce de détail et la pêche et, à un moindre degré, dans l’artisanat et les transports. Il s’inscrit dans une page d’histoire que nous retrace l’auteur pour chacun des secteurs. A partir d’une matrice de communautés locales de métiers, la coopération apparaît d’abord comme un instrument de défense face aux mutations économiques, avant qu’une partie du mouvement ne s’inscrive dans la construction de groupes puissants à dimension nationale, plus difficilement internationale. L’ouverture à des capitaux extérieurs, les réticences de certains milieux face à l’image coopérative, l’inadaptation des statuts coopératifs à certains types de regroupements favorisent l’adoption de formes juridiques diversifiées. Il reste que les développements récents traduisent aussi le souci de préserver les finalités de défense d’entreprises indépendantes et inscrites dans les territoires.

Numéro de revue: 
291
Année de publication: 
2004
Auteur(s): 
Auvolat M.

L’instrumentalisation des coopératives artisanales sous Vichy

Quels liens se sont établis entre le gouvernement de Vichy et la coopération artisanale ? Cette recherche inédite a le mérite d’explorer une période troublée de l’histoire de France, souvent tenue à distance jusque-là. En dépit de son image passéiste, Vichy affiche quelques ambitions modernisatrices, notamment dans le domaine des structures économiques. L’usage fait des coopératives artisanales en témoigne. Le nouveau service de l’artisanat, mis en place au ministère de la Production industrielle, s’attache à développer un réseau centralisé de coopératives permettant de relayer sur tout le territoire les programmes techniques qu’il conçoit. Comme le montre l’article, les réalisations restent très en retrait des ambitions des fonctionnaires de Vichy. Cette tentative d’instrumentalisation est freinée par ses lourdeurs et un désintérêt des artisans.

Numéro de revue: 
286
Année de publication: 
2002
Fichier attachéTaille
PDF icon 286_071080.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Perrin C.