finance solidaire

France Active : 25 ans, 29000 emplois créés en 2012

Créé en 1988, France Active propose un accompagnement et des financements solidaires qui permettent de viabiliser les projets et d’accéder aux circuits bancaires et financiers. Il donne ainsi aux chômeurs créateurs d’entreprise et aux entrepreneurs solidaires les mêmes chances d’accéder aux financements que les entreprises ordinaires. Grâce à ses partenaires, à ses mécènes et aux épargnants solidaires, France Active a favorisé en 2012 la création ou la consolidation de plus de 29000 emplois, en s’engageant aux côtés de près de 6200 porteurs de projet pour lesquels il a mobilisé plus de 218 millions d’euros. Pour mener son action, France Active s’appuie sur de nombreux partenaires et sur un réseau de 40 structures de proximité, appelées Fonds territoriaux, constituées de 500 professionnels et de 2000 bénévoles. Au plus proche du terrain, ils conseillent les entrepreneurs et financent leurs projets pour en garantir la pérennité. France Active est l’acteur de référence du microcrédit bancaire garanti et le premier financeur non bancaire des entreprises solidaires en France 

Vers un label "Fonds d’entrepreneuriat social européen"

Le parlement européen a adopté, mardi 12 mars, le premier texte législatif en matière de finance solidaire et d’entrepreneuriat social. Ce projet de règlement, voté par les eurodéputés à une très large majorité (603 voix sur 676 votants) créé un nouvel outil de financement pour les entreprises sociales. Le règlement autorise les banques et assurances à créer des fonds d’investissement et à les appeler « Fonds d’entrepreneuriat social européens » (FESE ou EuSEF en anglais) 70 % du capital de ces fonds devront être investis dans des entreprises sociales  (en France, les "fonds solidaires" doivent y consacrer 90%) et la somme investie doit au minimum de 100000 euros. Ce projet de règlement doit encore être validé par le Conseil européen. La signature officielle est prévue en avril.

Inaise, 2e Sommet Mondial de la Finance Solidaire, "Pour plus de justice économique", Oaxaca (Mexique), 28-30 mai 2013

Inaise (International Association of Investors in the Social Economy) organise avec le FOROLACFR (FORO Latino Americano y del Caribe de Finanzas Rurales) le 2e sommet international de la finance solidaire sur le thème "pour plus de justice économique" les 28-30 mai à Oaxaca (Mexique).  L’objectif général de ce Sommet est de créer un espace pour les efforts de convergence internationale sur la « finance sociale et solidaire » qui permettra de donner de la visibilité aux différentes pratiques du « financement du développement » favorisant le développement de l’économie sociale.

Economie fraternelle et finance éthique: l’expérience de La Nef

Nathalie Calmé. Ed. Yves Michel, 2012, 304 pages.

Peu d’ouvrages se sont penchés jusqu’à présent sur l’expérience de La Nef, et c’est un des premiers mérites de l’ouvrage de Nathalie Calmé que de proposer une sorte de monographie de cette initiative atypique, lancée en 1978 par Jean-Pierre Bideau et Henri Nouyrit. A partir du modèle et sous l’impulsion de la banque alternative allemande GLS, l’objectif des deux hommes est de mettre en relation des porteurs de projet ayant des besoins financiers auxquels ne répond pas le secteur bancaire avec des personnes qui disposent de liquidités et souhaitent les utiliser pour soutenir des projets respectueux de certaines valeurs fondamentales et orientés dans certains domaines. Il s’agit en quelque sorte de créer « la banque de la dernière chance » pour soutenir ou permettre la concrétisation de projets que le système ignore.

Finances éthiques pour projets solidaires, guide APEAS

24 pages à destination des épargnants et des porteurs de projets, co-écrit par une vingtaine d’acteurs[1]. Il vise à apporter des informations concrètes en présentant une palette d’outils de l’épargne et de la finance solidaires sur notre territoire. « Quel sens voulons-nous donner à l’argent ? Notre argent a le pouvoir de changer le monde de différentes façons : argent de consommation que chacun peut directement choisir d’affecter ou bon lui semble, argent du don avec les produits de partage où on peut donner tout ou partie des intérêts au bénéfice d’associations ou de projets riches de sens, enfin argent du prêt ou de l’investissement au cœur même de la création et de la croissance des entreprises de l’économie sociale et solidaire, favorisant l’insertion, les dynamiques territoriales, le respect de l’environnement, la solidarité,...Face à la crise financière, sociale et écologique, le développement de l’épargne et de la finance solidaires constitue une piste pour ceux qui veulent agir autrement. » Dans ce contexte de crise, l’Apeas, impliquée depuis plusieurs années sur le champs de l’épargne et de la finance solidaires, a trouvé opportun de promouvoir une finance éthique mettant en pratique les valeurs qu’elle porte. Ce guide se positionne donc dans l’optique d’une utilisation différente de l’argent et du sens que nous voulons lui donner au sein de notre société.

Bilan de 10 ans de finance solidaire

Finansol et La Croix publient le baromètre de la finance solidaire. Dans un contexte financier difficile (baisse notamment du CAC 40 de 17 % en 2011), l’épargne solidaire a poursuivi son essor à un rythme soutenu (+ 15,1 %) et affiche, début 2012, un encours de 3,55 milliards d’euros. Les trois familles d’épargne solidaire progressent, avec des taux de croissance homogènes compris entre 11,3 et 18,7 %. En dix ans, les encours d’épargne solidaire ont été multipliés par 12. Sur cette période, la croissance a été particulièrement forte pour l’épargne salariale solidaire.

Comment la finance sociale peut-elle contribuer à la lutte contre le changement climatique? La Plaine Saint-Denis, 1er juin 2012

Créé à Barcelone en 1989 à l'initiative de sept organisations financières de l'économie sociale, le réseau INAISE (Association Internationale des Investisseurs dans l’Économie Sociale) compte aujourd’hui plus de 54 membres du monde entier. Plateforme mondiale de la finance sociale, INAISE organise chaque année une Conférence Internationale qui réunit les investisseurs sociaux pour traiter des grands enjeux liés à leur secteur d’activité et identifier les opportunités de coopérations vectrices d’un changement social et environnemental. Chaque conférence encourage les échanges d’expériences, les réflexions collectives et des mises en relation innovantes entre acteurs. Cette année, elle est organisée par la SIDI (Solidarité Internationale pour le Développement et l’Investissement), sur le thème du rôle de la finance sociale dans la lutte contre le changement climatique.