finance solidaire

Zoom 2013 sur la finance solidaire

Après avoir publié en mai le Baromètre de la finance solidaire, Finansol publie le « Zoom sur la finance solidaire ». Ce document revient sur les principaux indicateurs du secteur, tant en ce qui concerne l’épargne solidaire (évolution des encours par type de produit, classement des établissements collecteurs,…) que les financements qu’elle permet (évolution des montants de financement solidaire, précisions sur les réalisations permises,…). Le rapport fait également le point sur l’objectif fixé par Finansol d’atteindre à moyen terme le ‘‘1% solidaire’’ : faire en sorte qu’un pour cent de l’épargne financière des Français soit placée sur des produits d’épargne solidaire.

Le Monde et Finansol lancent les 4e Grands prix de la finance solidaire, jusqu'au 21 octobre

Pour la 4e année consécutive, Le Monde et Finansol organisent les Grands prix de la finance solidaire, en partenariat avec France active, la Fondation du crédit coopératif, Carac et Amundi. Plus d'une centaine d'associations, de SCOP (sociétés coopératives de production) et d'entreprises solidaires ont participé à cette nouvelle édition.

Etude expérimentale d’une plateforme de financement participatif en région Poitou-Charentes

Historiquement, des alternatives financières ont été créées afin de parfaire le besoin de spécificités de nos territoires. Le monde de l’économie sociale et solidaire, notamment à travers les acteurs de la finance solidaire, a pallié à cette tendance par l’instauration de modèles socio-économiques innovants et différenciants. La récente crise de 2008 est venue interpeller l’équilibre d’une dynamique financière locale. Un besoin de transparence, de compréhension, d’utilité et de proximité dans l’épargne allouée est ressenti auprès d’un nombre croissant d’épargnants. Cette étude de l'Observatoire de l'ESS Poitou-Charentes vient questionner les enjeux auxquels fait face la solidarité financière territorialisée en Poitou-Charentes dans une perspective éventuelle d’appropriation de la finance participative.

Finance solidaire et système financier : une approche historique

La finance solidaire suscite un regain d’intérêt dans le contexte de crise actuelle, et elle est présentée comme une réponse innovante. Or ce constat est à nuancer. Depuis le xixe siècle et aujourd’hui encore, en France, la finance solidaire développe une offre de financement complémentaire du fait des transformations de la régulation financière. Cette complémentarité par rapport au système financier conventionnel est-elle simplement un palliatif aux dysfonctionnements ou constitue-t-elle une réelle alternative dans les relations financières entre les emprunteurs et les intermédiaires financiers et dans l’organisation du système ? Par une approche historique comparée, nous montrons la permanence de la finance solidaire, tout en soulignant les formes de continuité et de discontinuité. Dès lors, nous discutons des rapports entre la finance solidaire et le système financier conventionnel, entre inclusion financière et transformations des règles.

Numéro de revue: 
329
Année de publication: 
2013
Fichier attachéTaille
PDF icon recma329_065078.pdf732.9 Ko
Auteur(s): 
Amélie Artis

Comment perdre 18 millions d’euros des citoyens belges avec un fonds "économie sociale" ?

Fin juin, l’Etat belge a dû éponger 18,6 millions de pertes d’un de ses fonds publics: le Fonds de l'économie sociale et durable (FESD). Les citoyens y avaient investi 75 millions d’euros... mais 30% de cette somme a servi à "jouer" avec des produits financiers de KBC à haut rendement. Le Fonds est mis en liquidation. Un article de RTL.be

 

Hamon défend les services publics face à la "Big Society" de Cameron

En visite à Londres jeudi 6 juin, le ministre de l’Economie sociale et solidaire, Benoît Hamon, y représentait fièrement la France au très select «Social Impact Investment Forum» organisé par le gouvernement de David Cameron, dans le cadre du G8 britannique. Un raout réunissant au somptueux siège européen de l’agence financière Bloomberg. [...] Toutes proportions gardées, c’est un peu comme si le mouvement coopératif choisissait une salle des marchés high-tech de la Défense pour y organiser son congrès annuel. Un article de Christophe Alix pour Libération