insertion

10 millions d'euros de crédits supplémentaires pour les entreprises d’insertion dans le PLF 2013

L’assemblée nationale a adopté jeudi soir les amendements augmentant de 10 millions d’euros le budget de 197 millions d’euros alloués à l’insertion par l’activité économique dans le Projet de loi de finances. Ces crédits supplémentaires seront destinés aux entreprises d’insertion et entreprises de travail temporaire d’insertion. Les amendements stipulent en effet que « la revalorisation de 10 millions d’euros de la dotation prévue serait répartie entre revalorisation du montant de l’aide aux postes et augmentation du nombre de postes subventionnés ». Le Comité National des Entreprises d’Insertion (CNEI) se félicite de cette première avancée qui devrait permettre aux entreprises d’insertion et entreprises de travail temporaire d’insertion de résister aux difficultés qu’elles rencontrent en attendant des mesures plus conséquentes en 2013.

"Les clauses d’insertion dans les marchés publics : une opportunité pour les entreprises, les collectivités et les SIAE", Saint Etienne 4 oct 2011

Ce thème fera l’objet d’une table-ronde organisée, dans le cadre de leur cursus, par 4 stagiaires de la formation continue de l’IRUP en Master 2 MIESS (Management de l’Insertion dans l’Economie Sociale et Solidaire). Ce groupe d’apprenants a réalisé une enquête auprès des structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) de la Loire. Cette étude a mis en évidence une réelle demande de faire connaître aux collectivités locales ou territoriales, mais aussi aux entreprises, les marchés publics à clauses d’insertion. C’est la raison pour laquelle ils ont entrepris d’organiser, avec l’appui de la MIFE Loire-Sud, une table-ronde interactive sur ce thème.

Commande publique responsable et secteur protégé, journée de formation du RTES 11 mars 2010, Paris

Journée de formation du Réseau des territoires pour l'économie solidaire (RTES)  de 9h30 à 17h30  le 11 mars 2010 : "Commande publique responsable et secteur protégé (Esat, entreprises adaptées) Un atout pour favoriser l’insertion professionnelle des personnes handicapées.

Un ministre délégué à l’économie solidaire au Luxembourg

Le 23 juillet 2009 au Luxembourg, suite aux législatives de juin, Romain Schneider a fait son entrée au gouvernement de coalition entre le Parti chrétien-social (CSV) et le Parti ouvrier socialiste luxembourgeois (LSAP). Il y occupe de nombreux postes ministériels (agriculture-viticulture-développement rural et ministre des sports) dont celui de ministre délégué à l’économie solidaire rattaché à celui de l’économie. Ce qui fait du Grand Duché le premier pays européen à s’être doté d’un programme gouvernemental pour l’économie solidaire. La feuille de route de M. R.

Equisol: un fonds d’investissement en Ile-de-France...pour l’entrepreneuriat social

Fin septembre 2009, le Conseil régional d’Ile-de-France annonçait la naissance d’Equisol, un fond dédié au développement ou à la transmission d’entreprises « à vocation sociale ou environnementale ». Ce fonds de près de 4 millions d’euros est abondé majoritairement par la Région et le Crédit coopératif avec la participation notamment de la Macif, du Crédit mutuel, de Chorum et de Sifa (France Active). Esfin-Ides en est l’opérateur et il prend la forme d’une coopérative présidée par Jean-Claude Detilleux.

Economie sociale et solidaire et politique de la ville

Si économie sociale et solidaire et territoire sont intrinsèquement liés, les modes d’action évoluent. Comment le rôle de l’économie sociale et solidaire dans le développement des territoires se recompose-t-il aujourd’hui ? L’article propose plusieurs axes d’analyse de ces évolutions. Là où l’économie sociale participait à l’aménagement du territoire, on s’inscrit désormais dans une dynamique de développement local rural et urbain. Les organisations de l’économie sociale et solidaire y trouvent des positionnements différenciés : accompagnant l’essor démographique et économique par l’offre de nouveaux services, elles représentent aussi des freins à la déqualification des territoires (structures d’insertion, Scop…), prennent en charge certains coûts sociaux et cherchent à corriger des déséquilibres (finance solidaire…). S’appuyant sur de nombreux exemples, les auteurs éclairent l’action des organisations d’ESS dans la construction de nouveaux processus de solidarisation, de la ville à la campagne.

Numéro de revue: 
296
Année de publication: 
2005
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PDF icon 296_070082.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Demoustier D., Vallat D.

Les entreprises sociales d’insertion dans l’Union européenne, un aperçu général

Cet article fait l’état d’une recherche d’envergure conduite dans dix pays de l’Union européenne sur les entreprises sociales d’insertion (ESI). Souvent liées aux politiques publiques, les ESI n’en sont pas moins des entités économiques autonomes qui ont pour but commun l’insertion professionnelle de personnes handicapées ou défavorisées sur le marché du travail. Cent cinquante ESI ont été étudiées par les chercheurs du réseau européen EMES dans le cadre de deux projets : le projet Perse, qui visait la mesure de la performance socio-économique des entreprises sociales d’insertion par le travail, et le projet Elexies, dont l’objectif était de mieux caractériser ces structures en termes de cadres légaux, de financements, de publics cibles, etc. La synthèse de ces données a permis d’identifier trente-neuf catégories d’ESI, de les situer au regard d’un certain nombre de critères, d’appréhender leur diversité, mais également leurs points de convergence. Si les modalités d’insertion ou le type de ressources mobilisées varient grandement, les auteurs montrent que l’« entreprise sociale » telle que définie par le réseau EMES fédère les initiatives.

Numéro de revue: 
293
Année de publication: 
2004
Fichier attachéTaille
PDF icon 293_024050.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Davister C., Defourny J., Grégoire O.

Les associations d’accompagnement à la création d’activités, coordination de réseaux et industrialisation du service

Au sein des politiques publiques, les dispositifs d’appui à la création de très petites entreprises, notamment en direction de publics en difficulté, ont connu un essor sans précédent dans les quinze dernières années tant au niveau national qu’au niveau européen. Ils sont le plus souvent portés par des organismes associatifs. L’article distingue, d’une part, les associations de conseil et, d’autre part, les associations de financement. L’organisation de la production du service d’accompagnement conduit les unes et les autres à s’inscrire dans des organisations en réseaux contextualisés et dans un mouvement plus global d’industrialisation du service. Il existe pourtant des écarts dans le mode de production de l’industrialisation du service, qui s’expriment notamment dans les formes de coordination et les modes d’apprentissage collectif. Les auteurs analysent les raisons qui font que cette industrialisation s’inscrit dans un processus de coproduction d’une régulation conjointe pour les associations de financement alors qu’elle est imposée aux associations de conseil dans le cadre d’une régulation tutélaire portée par les pouvoirs publics.

Numéro de revue: 
293
Année de publication: 
2004
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PDF icon 293_051067.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Richez-Battesti N.,Gianfaldoni P.

Gouvernance et liens interpersonnels au sein des entreprises du tiers secteur, application au cas d’un atelier protégé

Le caractère ambivalent des entreprises de l’économie sociale et solidaire, issu de la cohabitation d’organisations et de groupes d’acteurs aux intérêts divergents, pose le problème de la coordination des actions au sein de ces entités. Dans cet article, les auteurs montrent que les entreprises du tiers secteur peuvent avoir recours à deux modes de coordination, l’engagement et le contrat (complet ou incomplet), si elles intègrent en amont la structuration des liens personnels au sein des différentes composantes de l’organisation et entre ses lignes de fracture. Une illustration au travers du cas particulier d’une entreprise d’insertion de personnes handicapées permet d’expliciter les actions envisageables pour faciliter l’action collective en respectant la nature des relations existantes entre les membres.

Numéro de revue: 
288
Année de publication: 
2003
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PDF icon 288_025036.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Bourgne P., Lambey C.

L’entreprise sociale en France, entre économie sociale et action sociale

Une entreprise sociale type se dessine à travers cette étude : elle prend le statut d’une association de la loi de 1901 le plus souvent insérée dans un réseau ou une fédération. Cette innovation s’inscrit dans le secteur des services à des personnes, souvent en difficulté d’insertion, et n’est pas financièrement autonome. Elle contribue à définir un nouveau métier dans le champ de l’intervention sociale ou culturelle. Elle répond à un besoin d’intérêt général et a généralement pour cadre géographique l’espace local. Dans l’ensemble des entreprises d’économie sociale, l’entreprise sociale présente quelques spécificités qui questionnent certains principes « historiques » : elle est rarement autonome sur le plan financier et ne se situe pas aussi franchement sur des marchés privés. En revanche, elle réexamine des questions classiques parfois délaissées par de nombreuses entreprises d’économie sociale, comme la conception de métiers nouveaux, l’engagement bénévole ou l’organisation du travail.

Numéro de revue: 
288
Année de publication: 
2003
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PDF icon 288_048066.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Draperi J.-F.