économie solidaire

Gouvernance et liens interpersonnels au sein des entreprises du tiers secteur, application au cas d’un atelier protégé

Le caractère ambivalent des entreprises de l’économie sociale et solidaire, issu de la cohabitation d’organisations et de groupes d’acteurs aux intérêts divergents, pose le problème de la coordination des actions au sein de ces entités. Dans cet article, les auteurs montrent que les entreprises du tiers secteur peuvent avoir recours à deux modes de coordination, l’engagement et le contrat (complet ou incomplet), si elles intègrent en amont la structuration des liens personnels au sein des différentes composantes de l’organisation et entre ses lignes de fracture. Une illustration au travers du cas particulier d’une entreprise d’insertion de personnes handicapées permet d’expliciter les actions envisageables pour faciliter l’action collective en respectant la nature des relations existantes entre les membres.

Numéro de revue: 
288
Année de publication: 
2003
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Auteur(s): 
Bourgne P., Lambey C.

Sur l’économie sociale et solidaire

L’ouvrage de Danièle Demoustier « L’économie sociale et solidaire », dont la Recma s’est fait l’écho dans son dernier numéro, parce qu’il approche de façon rigoureuse un champ souvent difficile à cerner, fournit une importante matière à réflexion. Sa lecture a suscité de nombreuses interrogations chez l’auteur de cet article, qu’il livre à sa manière parfois provocante. Peut-on dessiner les contours d’une économie sociale et solidaire à partir d’un ensemble de statuts et d’un ensemble de projets ? Définir l’économie sociale à partir du statut juridique de ses organisations ne présente-t-il pas des limites ? L’économie sociale n’a-t-elle pas la reconnaissance institutionnelle qu’elle mérite ? Autant d’exemples de questions que soulève ce texte, autant de pistes de recherche à explorer.

Numéro de revue: 
286
Année de publication: 
2002
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Auteur(s): 
Espagne F.

De nouveaux outils pour comprendre l’économie solidaire

Les auteurs partent du constat que l’économie solidaire n’est pas un concept a priori, mais une notion, une généralisation non encore stabilisée de pratiques diverses. Pour que le terme d’économie solidaire devienne un concept heuristique, il convient de travailler les pratiques empiriques qu’il recouvre en sortant du champ étroit de la socio-économie. Dans le cadre d’un travail de plus grande ampleur visant à utiliser des approches théoriques d’horizons divers (sciences de la communication, théories de la justice, sciences politiques, etc.), l’objet de ce texte est de dresser une typologie de l’économie solidaire à partir d’un outil encore peu présent dans ce domaine: l’approche globale du circuit économique. Les auteurs se réfèrent au discours public pour construire leur corpus, les organisations analysées et classifiées étant identifiées « économie solidaire » dans la presse généraliste. Si la méthode retenue n’est pas sans présenter des limites – les organisations comparées sont parfois très différentes –, elle fournit une importante matière à réflexion et à débat à tous ceux, chercheurs et praticiens, qui s’intéressent à l’économie solidaire.

Numéro de revue: 
284
Année de publication: 
2002
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Auteur(s): 
Dacheux E., Goujon D.

L’économie sociale et solidaire : une perspective Nord-Sud, discours de clôture

Cette contribution est la retranscription du discours de clôture qu’a tenu Michel Rocard lors de la rencontre « Globalisation de la solidarité » qui se déroulait à Québec du 9 au 12 octobre. Revenant sur l’unification des mouvements coopératifs, mutualistes et associatifs au sein de l’économie sociale, il précise les trois dynamiques essentielles de cette économie : la production de services, la volonté collective d’insérer professionnellement et socialement les populations exclues du marché du travail et la création d’activités sur des territoires défavorisés. Michel Rocard développe ensuite quelques thèmes centraux pour l’économie sociale et solidaire : le développement local, le financement de la création d’entreprises sociales et solidaires, le commerce équitable. Au-delà des querelles sémantiques, Michel Rocard plaide pour une recherche systématique de solidarités et de complémentarités entre toutes les initiatives qui partagent les valeurs de la démocratie.

Numéro de revue: 
282
Année de publication: 
2001
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Auteur(s): 
Rocard M.

Une économie sociale unique et indivisible ?

L’économie sociale est formée par les organisations et entreprises coopératives, mutualistes et associatives. Au-delà de cette définition, l’économie sociale est tantôt conçue comme un tiers secteur, comme une économie solidaire, comme une économie quaternaire, comme une économie d’intérêt général ou encore comme une économie participative. Sans ignorer les approches allemandes et anglo-saxonnes, l’auteur met en évidence les fondements de l’économie sociale et son ambition : refuser l’instrumentalisation de l’individu et des groupements de personnes par l’économie.

Numéro de revue: 
281
Année de publication: 
2001
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Auteur(s): 
Jeantet T.

Quel est l’avenir de l’économie sociale et solidaire ? Pour une approche économique

L’économie sociale et solidaire est définie comme un ensemble de pratiques sociales et économiques tiraillées par les exigences du marché, de l’Etat et des formes de résistance politique. A partir d’une approche en termes de productivité, l’article cherche à montrer que l’avenir de ce domaine d’activité dépend du mode d’appropriation des nouvelles technologies qui va redistribuer le partage entre la sphère marchande et la sphère non marchande.

Numéro de revue: 
281
Année de publication: 
2001
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Auteur(s): 
Prades J.

Vers une économie sociale et solidaire ?

Il existe aujourd’hui deux conceptions distinctes : économie sociale et économie solidaire, dont la complémentarité est encore largement à construire pour arriver à une économie sociale et solidaire qui se représente comme unitaire dans sa diversité. Mais l’économie sociale comme l’économie solidaire ne prennent sens que par rapport à une économie plurielle, c’est-àdire une économie ne se réduisant pas à la société de capitaux et au marché, dans laquelle plusieurs logiques économiques peuvent se déployer. C’est en accentuant les coopérations sur des projets concrets entre économie sociale et économie solidaire, en confirmant les modifications positives des rapports aux pouvoirs publics, à la recherche et aux mouvements sociaux qu’il est concevable d’arriver à une stratégie d’économie sociale et solidaire.

Numéro de revue: 
281
Année de publication: 
2001
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PDF icon 281_039053.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Laville J.-L.

Le modèle québécois d’économie sociale et solidaire

Yves Vaillancourt et Louis Favreau livrent ici, pour le collège des chercheurs québécois dans le projet de coopération France-Québec en économie sociale et solidaire, un texte sur le contexte institutionnel et le modèle de développement économique et social qui ont favorisé l’émergence de projets d’économie sociale. Ils présentent d’abord la définition de l’économie sociale au Québec, qui permet d’intégrer les réalités couvertes à la fois par l’économie sociale et l’économie solidaire. Ils abordent ensuite les différents modèles de développement (le modèle social-démocrate traditionnel, le modèle néolibéral et le modèle de la démocratie économique et sociale), ainsi que le rôle des mouvements sociaux dans le développement de l’économie sociale québécoise. Enfin, dans la dernière partie, les auteurs montrent que la reconnaissance de l’économie sociale au Québec a été acquise par fragments et par étapes. Ils en donnent des exemples dans différents domaines : celui de la santé et du bien-être, du développement local et du développement de l’emploi.

Numéro de revue: 
281
Année de publication: 
2001
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Auteur(s): 
Vaillancourt Y., Favreau L.

L’économie sociale et solidaire face aux nouvelles attentes de la société

L’économie sociale et solidaire – nous utilisons ici cette notion vague par facilité – est à la croisée des chemins : la révolution technologique et socioéconomique provoque des changements profonds concernant le rapport à l’espace et au temps, la redéfinition de la qualité des produits, les évolutions du travail salarié, le déplacement de l’action politique... Ces bouleversements rendent nécessaires l’anticipation sur les risques à venir et la construction de nouvelles formes de régulation. Face à ces risques, deux valeurs clés modèlent les nouvelles attentes : efficacité et solidarité, valeurs qui rejoignent celles de l’économie sociale et solidaire. Si celle-ci n’ignore pas ces attentes, elle ne paraît pourtant pas être aujourd’hui en mesure de les satisfaire. L’unité lui fait défaut. Il faut, sans crainte, acter les faux débats de légitimité qui la divisent, mais également faire l’effort nécessaire à leur dépassement.

Numéro de revue: 
281
Année de publication: 
2001
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PDF icon 281_004014.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Draperi J.-F.