groupe

Naissance d'Istya, premier groupe mutualiste français de protection sociale complémentaire

Le groupe MGEN, le groupe MNH, la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), la Mutuelle Générale Environnement et Territoires (MGET) et la Mutuelle des Affaires Étrangères et Européennes (MAEE) partagent un socle de valeurs communes. Issues des trois fonctions publiques (d’État, hospitalière et territoriale), elles défendent une même vision du service public et de la santé. Elles militent pour un renforcement de la Sécurité sociale dans son rôle de protection solidaire, par un financement équitable et pérenne, garantissant l’accès de tous aux soins. Le 6 mai 2011, elles se sont réunis en assemblée générale pour constituer le groupe Istya, premier groupe mutualiste français de protection sociale complémentaire en santé, prévoyance, dépendance et retraite.

Programme de recherche en ESS 2011-2012 du Ciriec France

Le CIRIEC-France, répondant à la vocation du CIRIEC, de promouvoir l’Economie sociale et l’Economie publique par les études et les publications, développe depuis quelques années un "Groupe de Recherche" sur l’Economie sociale. Animé par Marcel Caballero, il associe notamment Danièle Demoustier et Nadine Richez-Battesti (toutes deux membres du comité de rédaction de la Recma) et permet de mettre à disposition des mouvements des réflexions approfondies comme ce programme que nous publions sur "Les innovations organisationnelles dans l’ESS : entre rationalisation et structuration".

Colloque de l’Addes 24 janvier 2012: "La course à la taille"

L'Addes (Association pour le développement de la documentation sur l'économie sociale) prépare son prochain colloque, prévu le 24 janvier 2012, sur le thème "La course à la taille Stratégies, processus et modalités de regroupement, de mutualisation et d’alliances des entreprises de l'Économie Sociale (Coopératives, mutuelles, associations, fondations". Elle lance une déclaration d'intérêt à renseigner avant le 15 mars 2011.

Projet de rapprochement Coop de France et In Vivo

Dans un communiqué de presse du 17 janvier, Coop de France et In Vivo (premier groupe coopératif agricole français) annoncent le lancement d’une réflexion d’un projet de rapprochement entre les deux organisations coopératives. Ce projet vise à constituer un cadre commun de la coopération agricole au niveau national, qui serait porté par une gouvernance unique, tout en maintenant bien identifiées les activités économiques (In Vivo) et fédérales (Coop de France).

La législation allemande: un regard particulier sur les groupements coopératifs

Dans cet article, l’auteur se penche, à partir de l’exemple allemand, sur les limites imposées par la législation applicable aux coopératives. L’argument proposé est que ces sociétés, à l’instar de toute autre entreprise, sont libres de constituer des groupes et des superstructures et de coopérer avec d’autres entreprises, quelle que soit leur forme juridique, et qu’elles sont libres d’utiliser tous les outils mis au point par les sociétés commerciales traditionnelles pour autant que cela n’entre pas en contradiction avec l’unique objet légitime des sociétés coopératives, à savoir la promotion des intérêts de leurs membres. Pour les professionnels, nombre des dispositions contenues dans les lois qui régissent traditionnellement les coopératives doivent disparaître afin de leur permettre de survivre, quand bien même cela aurait pour effet d’amoindrir leur vocation coopérative. L’auteur suggère que le fait de protéger clairement la vocation des coopératives pourrait se révéler un avantage concurrentiel qui, accompagné de règles spécifiques, permettrait aux coopératives de prospérer en tant que pôles de développement local à la fois fiables et stables dans un environnement en constante évolution.

Numéro de revue: 
313
Année de publication: 
2009
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PDF icon 313_071085.pdf101.59 Ko
Auteur(s): 
Hans-H. Münkner

Les enjeux des mutations récentes des groupes bancaires coopératifs français

"Les réseaux coopératifs bancaires français ont connu depuis les années 90 de profondes mutations ; résultant à la fois de contraintes et d’opportunités, elles se sont traduites tant par des restructurations internes que par des opérations de croissance externe. L’article montre une transformation en groupes tournés vers la banque universelle, mais hybrides, puisque l’on y trouve des structures coopératives et des structures à forme de sociétés par actions. Cette hybridation des groupes coopératifs n’est pas sans poser des problèmes à terme, relatifs à la détermination des objectifs du groupe et de ses entités, au conflit pour le partage de la valeur créée et du pouvoir, et à l’émergence potentielle d’une concurrence entre entités d’un même groupe. Plus généralement, cette mutation entraîne un déplacement des équilibres entre les différentes parties prenantes : managers, employés, administrateurs et sociétaires, et désormais aussi actionnaires. Défi auquel les groupes bancaires coopératifs français devront répondre pour conserver leur cohésion et leur capacité à se développer."

Numéro de revue: 
301
Année de publication: 
2006
Auteur(s): 
Ory J.-N. Gurtner E. Jaeger M.

Le développement des groupes coopératifs agricoles depuis un demi-siècle à la recherche d’un nouveau paradigme

"A l’aube du XXIe siècle, on observe des groupes coopératifs complexes que cet article s’attache à décrypter. Ces ensembles ne sont plus tout à fait de même nature que les coopératives de village de la première moitié du XXe siècle. En effet, la globalisation des marchés a entraîné une concentration importante des concurrents, des fournisseurs et des clients des coopératives. Ces dernières ont dû s’adapter et se transformer. Aujourd’hui, les groupes coopératifs conduisent leurs stratégies dans des réseaux complexes d’alliances, entre eux, mais aussi avec des partenaires capitalistes. Les modèles d’analyse présentés durant le siècle dernier n’expliquent plus de façon satisfaisante les mutations en cours: à côté de la valeur de la coopérative pour l’usager apparaît la valeur de la coopérative pour l’actionnaire; l’équité a remplacé l’égalité entre les associés coopérateurs ; les principes des pionniers de Rochdale sont bousculés, voire non pertinents pour certains d’entre eux dans l’environnement concurrentiel actuel. Les auteurs cherchent donc à redonner un sens à cette nouvelle race d’organisation qui ne peut pas non plus être expliquée en totalité par les modèles de l’entreprise capitaliste. Dans le modèle de la performance globale de l’entreprise coopérative qui est proposé, la taille de la coopérative ou ses réseaux d’alliances ne sont pas obligatoirement les éléments déterminants du chemin vertueux. La « bonne gouvernance » des groupes coopératifs passe par la quête de sens et la qualité des hommes, mais la multiplicité des parties prenantes complexifie cette gouvernance."

Numéro de revue: 
287
Année de publication: 
2003
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PDF icon 287_014040.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Koulytchizky S. Mauget R.

De la difficulté de concilier contrôle et démocratie, le cas des groupes coopératifs et d’économie sociale

S’il existe des différences fondamentales entre entreprise capitaliste et entreprise d’économie sociale, la notion de groupe n’en reste pas moins, dans certains domaines, incontournable pour les unes et pour les autres. Résister à la concurrence, mais aussi mieux répondre aux attentes des usagers sociétaires avec une offre diversifiée, multiplier les pôles d’innovation…, la notion de groupe s’impose à nombre de structures qui veulent inscrire leur action dans la durée. Elle implique l’acceptation de plusieurs entités juridiques distinctes. Quelles difficultés spécifiques cela génère-t-il pour les entreprises d’économie sociale ? En l’absence de liens de capitaux au sein du groupe, comment le contrôle peut-il s’exercer ? L’auteur propose certaines pistes de réflexion, sur la base d’une distinction entre structures stratégiques, lieu du pouvoir, et structures opérationnelles. En analysant les liens établis au sein de groupes d’économie sociale – Crédit agricole, Crédit mutuel, Banques populaires, Mondragon… –, il met en évidence des dérives possibles et montre l’intérêt des « groupes de solidarité ».

Numéro de revue: 
287
Année de publication: 
2003
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PDF icon 287_007013.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Soulage F.

Stratégies d’alliances et configurations des groupes coopératifs agricoles : les apports d’une analyse en termes de portefeuilles d’alliances

A partir d’une analyse des portefeuilles d’alliances horizontales d’une vingtaine de coopératives du Grand Ouest français, cet article a pour objectif d’analyser le rôle de ces pratiques dans le développement des coopératives et d’envisager les conséquences et les enjeux de cette « croissance contractuelle » sur l’évolution de la configuration des structures coopératives. Après avoir identifié cinq types de portefeuilles et constaté le rôle structurant des alliances dans le développement des coopératives, les auteurs proposent d’identifier quatre modèles de configurations émergentes qui permettent d’introduire une vision dynamique et stratégique des formes d’expansion des groupes coopératifs, là où les analyses classiques ne retiennent principalement que les aspects juridiques et financiers.

Numéro de revue: 
285
Année de publication: 
2002
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PDF icon 285_075089.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Guillouzo R. Perrot P. Ruffio P.