Allemagne

Date limite de soumission de proposition à la 9e Conférence internationale de recherche du réseau EMES

6 mars : date limite pour soumettre une proposition à la 9e Conférence internationale de recherche du réseau EMES qui aura lieu du 11 au 14 septembre 2023 à l’Université des Sciences appliquées de Francfort (Allemagne) sur le thème : « Act locally, change globally: Social enterprises and cooperatives for more resilient economies and societies ».

https://emes.net/events/conferences/

Création d’une section tunisienne du Ciriec

Le Centre international de recherche et d’information sur l’économie publique, sociale et coopérative (Ciriec) a récemment entrepris de créer une section en Tunisie à l’occasion d’un séminaire organisé le 29 octobre 2019 à Tunis avec l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT). Premier syndicat du pays, particulièrement bien implanté dans le secteur public, l’UGTT accompagne l’État, au sein d’un réseau, dans son choix stratégique de promouvoir l’économie sociale et solidaire (Voir R. Ben Abdallah, A. Béji-Bécheur et O.

Allemagne : la moitié du parc éolien et photovoltaïque appartient aux citoyens, exemple de la coopérative EWS

Effarés par les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl, en 1986, des habitants de Schönau, village de 2 500 âmes au pied du Belchen, se demandent comment ne plus dépendre du nucléaire. Ils commencent par organiser des concours d’économies d’énergie. Quand ils apprennent en 1991 que la concession de leur distributeur d’électricité, KWR, arrive à échéance, ils décident de la reprendre. Dix ans plus tard, l’association de citoyens ( Bürgerinitiative ) crée la coopérative EWS, (Elektrizitätswerke Schönau) et reprend le réseau. « Un fait unique en Allemagne » , soulignent les fondateurs, Ursula et Michael Sladek.

Associations et fondations en France et en Allemagne : traditions et convergence

La France et l’Allemagne relèvent de traditions historiques, religieuses, administratives et politiques distinctes. Selon la théorie institutionnaliste des « social origins », leurs secteurs non lucratifs devraient également être très différents. Ils ont pourtant largement convergé au cours de la dernière décennie (poids économique, prédominance des services sociaux, modalités des financements publics, féminisation et caractère atypique de l’emploi). Dans les deux pays, le bénévolat augmente en même temps que l’emploi salarié, suggérant une relation macroéconomique de complémentarité plutôt que de substitution comme dans les pays anglo-saxons. Deux différences historiques subsistent néanmoins : un moindre taux de participation en France, ainsi qu’un nombre, un poids économique et une importance politique moindres des fondations, en dépit d’un rattrapage confus depuis la loi Aillagon de 2003.

Numéro de revue: 
329
Année de publication: 
2013
Fichier attachéTaille
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Auteur(s): 
Edith Archambault, Eckhart Priller et Annette Zimmer

En Allemagne, une micro-banque coopérative suffit à faire tourner les entreprises locales

Loin des produits financiers complexes et des parachutes dorés, Peter Breiter, 41 ans, est le seul employé de sa banque, Raiffeisen Gammesfeld. Il écrit à la main des bordereaux pour les 500 habitants du petits village allemand de Gammesfeld. La banque coopérative Raiffeisen Gammesfeld en Allemagne du Sud est une des plus petites banques du pays en termes de dépôts. Elle est aussi la seule à être tenue par un seul et unique employé.

Allemagne: Des députés (die Linke) créent une coopérative de logements publics

L’État allemand veut privatiser 11 500 logements encore gérés par l’établissement public chargé du patrimoine de l’ex-RDA. Une première tentative avait échoué en 2008, suite à la crise financière. Mais en mars, le ministère de l’Économie a relancé la procédure. Il veut vendre la société publique TLG et tous ses logements publics avant fin 2012, malgré des comptes largement dans le vert. Plus de 30000 habitants sont concernées dans une quarantaine de villes. La procédure de vente est ouverte à tout investisseur européen. La crainte est donc forte de voir les logements acquis par des spéculateurs plus intéressés par le gain que par les conditions de vie des locataires. Le parti de gauche radicale allemande, Die Linke, a d’abord tenté d’empêcher la vente, avec une proposition au Parlement qui prévoyait un transfert des biens aux bailleurs communaux. Sans succès. Qu’à cela ne tienne. 30 députés Die Linke ont créé en avril une coopérative immobilière  pour racheter les logements.

Le tiers secteur allemand en plein essor: comparaison germano-française

En Allemagne, les autorités publiques, les chercheurs, et les entreprises sociales elles-mêmes, n’ont que trop peu conscience de leur appartenance au tiers secteur. En effet, les difficultés commencent dès la recherche d’un terme équivalent à « économie sociale et solidaire », « tiers secteur » ou « secteur non-lucratif », qui n’ont pas d’équivalent direct (reconnu) en Allemagne.  Pourtant, le tiers secteur y est très étendu et son importance s’amplifie constamment. Il est donc temps d’observer de plus près le tiers secteur allemand, en comparant son développement historique, son ancrage juridique et la situation actuelle avec celle de son voisin français, où l’économie sociale et solidaire existe de longue date et est ancrée dans les discussions politiques, constituant un panorama très différent de la situation outre-Rhin.