De nouveaux outils pour comprendre l’économie solidaire

Année de publication:
 2002
Numéro de revue: 

Auteur(s)

Dacheux E., Goujon D.

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Les auteurs partent du constat que l’économie solidaire n’est pas un concept a priori, mais une notion, une généralisation non encore stabilisée de pratiques diverses. Pour que le terme d’économie solidaire devienne un concept heuristique, il convient de travailler les pratiques empiriques qu’il recouvre en sortant du champ étroit de la socio-économie. Dans le cadre d’un travail de plus grande ampleur visant à utiliser des approches théoriques d’horizons divers (sciences de la communication, théories de la justice, sciences politiques, etc.), l’objet de ce texte est de dresser une typologie de l’économie solidaire à partir d’un outil encore peu présent dans ce domaine: l’approche globale du circuit économique. Les auteurs se réfèrent au discours public pour construire leur corpus, les organisations analysées et classifiées étant identifiées « économie solidaire » dans la presse généraliste. Si la méthode retenue n’est pas sans présenter des limites – les organisations comparées sont parfois très différentes –, elle fournit une importante matière à réflexion et à débat à tous ceux, chercheurs et praticiens, qui s’intéressent à l’économie solidaire.

New Tools for Understanding the Solidarity Economy

The authors start from the observation that the solidarity economy is not a concept on its own but a generalized notion that is emerging on the basis of various practices. For the term solidarity economy to become a heuristic concept, the practices that it covers have to be examined outside the confines of social economics. Within the context of a broader study that draws upon the theoretical approaches of various perspectives (communications, theories of justice, political science, etc.), the aim of this text is to construct a typology of the solidarity economy based on the global approach of economic flows, a tool which is still little used in this field. To accomplish this, the authors look at the public discourse where the analyzed and classified organizations are identified as part of the solidarity economy in the generalist press. While the chosen method may present certain limitations (e.g. the organizations compared are sometimes very different), it provides an important subject for further consideration and discussion by all researchers and practitioners interested in the solidarity economy.