Un portrait-robot des pôles territoriaux de coopération économique (PTCE)

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Le labo de l’ESS, think tank associatif, publie une enquête d’analyse quantitative et qualitative des pôles territoriaux de coopé­ration économique (PTCE). Apparus dans les années 2000, ces regroupements associent sur un même territoire des entreprises de l’ESS à des collectivités territoriales, des centres de recherche ou d’enseignement, différents acteurs, afin qu’ils puissent mener à bien des projets économiques et sociaux innovants grâce à une stratégie commune de mutualisation et de coopération. Où en est-on aujourd’hui ? L’enquête porte sur un échantillon de 24 PTCE, parmi les 160 que compte le territoire français (ces 24 PTCE représentant 187 structures membres), et permet de dresser un portrait-robot du PTCE. Premier élément d’analyse, 79 % des PTCE sont situés à un échelon infra départemental. Le PTCE est donc une structure ancrée sur un ­territoire local et de grande proximité avec ses interlocuteurs.

Le PTCE est souvent organisé autour d’une filière-pivot unique ou largement dominante (46 % des PTCE). Au sein des PTCE, le statut associatif est le plus représenté (57 % des 187 structures), suivi (de loin) par les SARL (9 %), les SCIC (8 %), les coopératives (3 %). Enfin, chaque structure emploie en moyenne l’équivalent de 19 salariés à temps plein, dont 10 % du temps est investi dans les activités d’animation et de coordination du PTCE. Quant aux 115 structures qui ont répondu à la question de leurs ressources financières, il s’avère que celles-ci, cumulées, s’élevaient à 111 millions d’euros, dont 60 % de chiffre ­d’affaires, et 18.5 % d’aides privées ou publiques. D’où ce point soulignépar le rapport : le PTCE est une des plus belles innovations sociales des dernières années, mais il s’agit également d’une innovation fragile, qui reste à accompagner et à consolider.