Les associations d’aide alimentaire manquent de ressources

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Après deux années de crise sanitaire, la hausse du coût de la vie est passée au premier rang des préoccupations des Français. Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, l’inflation, qui dépasse 5 % en mai 2022 selon l’INSEE, touche plus particulièrement les prix des produits alimentaires de première nécessité et ceux de l’énergie. Cette situation devient critique pour les catégories sociales précaires qui font de plus en plus appel à l’aide alimentaire. Ce phénomène touche désormais une part croissante de la jeunesse, notamment étudiante. Cependant, les classes moyennes, inquiètes de la perte de leur pouvoir d’achat, ont réduit le montant des dons qu’elles effectuent en faveur des associations comme la Croix-Rouge, le Secours populaire, les Restos du cœur… Celles-ci accusent donc une baisse de leurs recettes alors qu’elles doivent effectuer pour leurs bénéficiaires des achats alimentaires de plus en plus coûteux. Il ne reste plus qu’à attendre que le nouveau gouvernement prenne des mesures pour juguler l’inflation ou aider la population à y faire face. Confronté depuis des années à une baisse des subventions publiques, le secteur associatif avec son armée de bénévoles ne peut suppléer aux manquements de la puissance publique. S’il y a bien un domaine dans lequel l’ESS ne peut intervenir qu’en renfort de l’État, c’est celui du social.