emploi d'avenir

Vers une CRESS à Mayotte à la faveur de la loi sur les emplois d'avenir ?

Un (toujours très bon) article de Michel Abhervé : "Comme nous l’avons annoncé la loi sur les emplois d’avenir devrait voir la première apparition législative des Chambres Régionales de l’Economie Sociale et Solidaire, àtravers la formulation suivante Art. L. 5134-117 A (nouveau). – Les chambres régionales de l’économie sociale et solidaire participent à la mise en œuvre des emplois d’avenir (voir Vers une première mention des CRESS dans une loi). Et comme l’existence d’un droit du travail spécifique pour Mayotte suppose quel’ensemble des dispositions législatives fassent l’objet d’une adaptation mahoraise, par voie d’ordonnance, ou, comme c’est le cas pour les emplois d’avenir directement dans la loi, où les articles 7,8 et 9 sont consacrés à l’île. Comme nous le montre le compte-rendu, le débat en séance plénière à l’Assemblée permettra à Said Boinali, député apparenté socialiste de Mayotte, d’aborder la question de la CRESS, dont le rôle n’est pas retranscrit dans le texte proposé pour Mayotte, ce qui se comprend puisque il n’y a pas de CRESS à Mayotte. 

Des membres de l'ESS estiment que le projet de loi emplois d'avenir s'est amélioré

L'Assemblée nationale a adopté en première lecture le 12 septembre dernier le projet de loi sur les emplois d’avenir pour des jeunes pas ou peu qualifiés habitant des quartiers défavorisés et dans des zones rurales reculées. Les bénéficiaires en sont principalement les associations et les collectivités locales. Une avancée pour l’emploi ? Certainement. De qualité, adapté aux besoins des associations et des publics visés ? Ce n’est pas tout à fait certain. En tous les cas, ces questions étaient au cœur des préoccupations de tous les représentants de l’économie sociale et solidaire, qui ont témoigné de leur doute sur les insuffisances de ce dispositif et contribué, pour certains, à en corriger certains aspects. Un article de Chorum Cides du 17 septembre

Emplois d’avenir et entreprises d’insertion : premier acte manqué?

L’assemblée nationale a adopté la nuit du 12 septembre le projet de loi portant création des emplois d’avenir. Ce projet de loi à destination des jeunes de 16 à 25 ans, peu ou pas qualifiés, venant de zones défavorisées était attendu par le Comité National des Entreprises d’Insertion (CNEI). Et pour cause : les 560 entreprises qu’il rassemble œuvrent au quotidien à la requalification sociale et professionnelle des personnes éloignées de l’emploi et parmi elles 27% de jeunes. Mais c’est aujourd’hui la déception qui prédomine dans les rangs du CNEI. Certes, les structures d’insertion par l’activité économique ont désormais été ajoutées à la liste des employeurs d’emplois d’avenir. Pour autant, cette avancée par rapport au texte initial ne permettra pas l’embauche de jeunes en difficulté par les entreprises d’insertion qui se sont vues refuser l’instauration du contrat à durée déterminée d’insertion (CDDI) comme la troisième forme des emplois d’avenir, financé à 75% du SMIC.