emplois aidés

Les Parcours emploi compétences (PEC) sont en place

Ils remplacent les contrats aidés : préconisés par un rapport de Jean-Marc Borello et officialisés par Muriel Pénicaud, ministre du Travail, les Parcours emploi compétences (PEC) sont désormais mis en œuvre par les préfets. Au lieu de disposer d’un nombre de contrats aidés à attribuer, ces derniers reçoivent une enveloppe budgétaire annuelle à répartir entre PEC et postes au titre de l’insertion par l’activité économique (IAE), un autre dispositif d’emploi subventionné.

Les contrats aidés : une remise à plat, mais laquelle ?

Contrats starter, emplois d’avenir, contrats uniques d’insertion... Les contrats aidés, destinés aux publics les plus éloignés du marché du travail (demandeurs d’emploi de longue durée, jeunes en grande difficulté...), correspondent à des emplois spécifiques pour lesquels l’embauche et l’accompagnement sont appuyés financièrement par l’Etat. En juin dernier, la Cour des comptes critiquait cette « jungle de dispositifs » qui coûtent entre 2 et 3 milliards d’euros par an et qui, selon elle, « sont loin d’avoir fait la preuve de leur efficacité ».

Pour une politique transparente, respectueuse et efficace des emplois aidés dans le secteur non marchand

Depuis cet été, les conditions d’accès aux contrats aidés pour les associations (CUI CAE), se sont fortement dégradées. Deux instructions de la DGEFP (8 juillet, 7 octobre) et des arrêtés préfectoraux en régions ont d’ores et déjà conduit à des licenciements et des suspensions de services d’intérêt général faute de salariés en activité. Le mouvement associatif s'organise.