coopération de consommateurs

Coopération de consommation : le centenaire du renouveau

Le 13 septembre dernier, la Fédération nationale des coopératives de consommateurs (FNCC) fêtait à la Maison de la Chimie, à Paris, le centième anniversaire de la loi de 1917 sur l’organisation des coopératives de consommateurs. Dans sa version d’origine, la loi du 7 mai 1917 s’inscrit dans un contexte particulier. En effet, de nombreuses coopératives de consommateurs avaient été créées dans la seconde moitié du xix e  siècle.

L’émergence des entreprises sociales rurales communautaires au Japon

Le Japon a un mouvement coopératif très dynamique, qui s’est traditionnellement développé à partir de deux modèles : celui de la coopérative agricole et celui de la coopérative de consommateurs. A ces deux modèles sont venues ensuite s’ajouter de nouvelles formes de coopératives inspirées par des valeurs différentes, telles que la coopérative de travailleurs ou la « coopérative communautaire », à laquelle cet article est consacré. Incarnant une forme d’entreprise sociale apparue en milieu rural pour répondre à des besoins ressentis par une communauté, ces coopératives partagent des caractéristiques communes avec les organisations du secteur à but non lucratif. Cet article analyse les origines historiques de ces organisations à partir de démarches apparues dans les années 1970, à l’initiative de producteurs et de consommateurs désirant promouvoir une agriculture biologique, jusqu’aux développements plus récents engagés dans des problématiques liées au développement communautaire, souvent en lien avec des collectivités locales.

Numéro de revue: 
341
Année de publication: 
2016
Auteur(s): 
Matsuyo Makion, Ken-Ichi Kitajima

De la coopérative vers l’appropriation sociale

Les projets de reprise d’entreprise par les salariés se multiplient, alors que la coopérative de travail a été longtemps ignorée par le mouvement ouvrier. Cette évolution correspond à une aspiration nouvelle des salariés et participe à la construction d’un projet politique. Benoît borrits invite à ne pas se contenter de regarder ce mouvement avec sympathie mais à se saisir de sa portée transformatrice (Cerise n°211, 28 mars 2014)

Une remise en question de l’"opulence": le mouvement coopératif britannique après la Seconde Guerre mondiale

Bien qu’au cours des dernières décennies les chercheurs aient témoigné d’un regain d’intérêt pour l’histoire de la « société de consommation », il est étonnant de constater que le rôle qu’ont joué les coopératives de consommateurs en Grande-Bretagne reste peu étudié. Un tel oubli n’est pas sans conséquence, dans la mesure où le mouvement coopératif a, depuis sa naissance au xixe siècle, beaucoup contribué à améliorer la situation matérielle des consommateurs issus des classes ouvrières. L’histoire de ce mouvement apporte ainsi un éclairage spécifique sur des processus sociaux et économiques plus larges. Cet article se propose d’étudier comment les consommateurs ouvriers britanniques organisés ont répondu au développement de la consommation de masse durant la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. Nous nous intéresserons plus particulièrement aux relations entre le mouvement coopératif et le Parti travailliste afin d’expliquer comment celles-ci ont pu influer sur la vision que les associés coopérateurs ont du marché et de la manière dont il devrait être régulé dans l’intérêt des consommateurs.

Numéro de revue: 
318
Année de publication: 
2010
Fichier attachéTaille
PDF icon Recma318_071089.pdf485.33 Ko
Auteur(s): 
Peter Gurney