RSE

Le rapport "responsabilité sociale et coopérative" du mouvement Desjardins

Le Mouvement Desjardins (banque coopérative québécoise) a publié son Rapport de responsabilité sociale et coopérative pour l'année 2012. Si on peut regretter un trop important effort de présentation sur le site dédié, qui hâche le contenu de cet imposant travail et en rend difficile une vue d'ensemble, la le rapport est riche d'enseignements.

"De la responsabilité comme objet-frontière", colloque interdisciplinaire, Tours, 29-30 mai, appel à com jusqu'au 18 février 2013

L’objet de ce colloque organisé par France business school (FBS) à l'Escem de Tours est de s’enquérir des travaux déjà existants dans d’autres disciplines des sciences humaines et sociales portant sur la responsabilité de manière générique. Il s’agira de voir comment ces travaux peuvent éclairer, mettre en perspective et même remettre en cause les différentes théories de la responsabilité sociale de l’entreprise dans ces différents aspects, qu’il s’agisse de la théorie des parties prenantes, de la gouvernance d’entreprise, etc. Etant donné que le spectre des disciplines labellisées comme sciences humaines et sociales est étendu, les disciplines suivantes ont été retenues eu égard à la fréquence de leur usage sur le thème de la responsabilité : la philosophie, la théologie, la sociologie, la psychanalyse, l’écologie et le droit.

RSE: à l'exception du crédit agricole, les banques coopératives mal notées par Novethic

Sans surprise, puisqu'elles en sont à l'initiative, les grandes banques capitalistes feraient mieux en matière de RSE que les banques coopératives, le Crédit agricole mis à part. Reste que l'autodéclaration permet tous les menus aménagements possibles... Ainsi, BNP et Société générale jurent ne plus travailler dans les paradis fiscaux... mais ne considèrent pas les mêmes. A l'inverse, des communications RSE jugées déficientes par Novethic, comme pour la BPCE ou le Crédit mutuel comportent des volets intéressants comme des indicateurs sur le stress généré par le travail en agence. A lire sur La tribune

Cooperatives Europe publie "Cooperative Social Responsability"

Cooperatives Europe, la région Europe de l’Alliance coopérative internationale, publie un document sur la responsabilité sociale des entreprises coopératives en Europe, "Cooperative Social Responsability". Il fournit de nombreux exemples concrets de responsabilité sociale des entreprises coopératives qui soutiennent l’économie locale, fournissent des services, pratiquent une gouvernance démocratique et encouragent des comportements de développement durable.

RSE: "Gagner un capital de sympathie pour gagner la sympathie du capital", "un risque de fragilisation du droit du travail", le point de vue de FO

Pascal Pavageau, pour FO, signe dans Miroir Social une intéressante analyse de la responsabilité sociale des entreprises: origines, réponse aux exigences du développement durable, aux crises du capitalisme et la nécessité de réguler les grandes firmes internationales (aujourd'hui les entreprises dès 500 salariés ou 100 millions de chiffres d'affaires), et ses conséquences pratiques au sein des entreprises : "Nombreux sont les employeurs qui, tout en reconnaissant le rôle important des organisations syndicales, considèrent désormais que le dialogue social ne peut se restreindre à elles seules et préconisent une ouverture à la société civile. Dans un contexte de reprise en main néo-libérale, de liquidation des droits sociaux, cette externalisation du dialogue social constitue au-delà de la complexification des rapports employeurs/salariés un risque de marginalisation de l’organisation syndicale de salariés qui ne serait plus qu’un des nombreux interlocuteurs de l’employeur." "Certains analystes de la RSE comme Alain Supiot, estiment qu’il s’agit pour les entreprises de s’arroger le privilège de produire le droit, et pas seulement dans l’économie ou le droit du travail, et même de produire l’ordre au sens général."

"Une alternative crédible au capitalisme", Roger Belot (Maif) dans le Monde

Nos sociétés occidentales sont plus que jamais confrontées à trois crises de grande ampleur : économique, financière, écologique. Cette situation a provoqué une crise de confiance des consommateurs à l'égard de ce qu'on essaie de leur vendre, des citoyens à l'égard du politique et des institutions, des salariés à l'égard des dirigeants des grandes entreprises. Dans ce contexte, la bonne résistance de nos entreprises de l'économie sociale et solidaire a réveillé l'intérêt des décideurs publics à notre égard : coopératives, associations, entreprises sociales et mutuelles dont nous sommes à la MAIF l'un des piliers fondateurs. Ces modèles d'entreprendre offrent, comme le fait notre mutuelle depuis près de 80 ans, une alternative crédible au capitalisme et se révèlent durables, sécurisants et fiables. Une tribune de Roger Belot (Maif) pour le Monde du 2 mai 2012.

Intergroupe "économie sociale" du Parlement européen: le bien nommé?

Pour la Solidarité publie un très intéressant compte-rendu de la 1ère réunion 2012 de l'Intergroupe "économie sociale" du Parlement Européen, le 29 mars. Marc Tarabella, co-président de l’intergroupe, y rappelle que "l’initiative pour l’entrepreneuriat social s’inscrit dans un paquet plus large nommé «Entreprises responsables» qui comprend quatre propositions :

"Utilité sociale et co-construction des politiques publiques", Paris, 10 nov 2011

Le Réseau des territoires pour l'économie solidaire (RTES) a organisé une journée d’échanges et de débats sur le thème « utilité sociale et co-construction des politiques publiques » le jeudi 10 novembre à l’Assemblée nationale. Lire sur le RTES le compte-rendu de cette journée qui a réuni plus de 100 participants. L'intervention de M.