tourisme social

Les villages Clubs du soleil et Renouveau vacances travaillent à un rapprochement

Le projet de rapprochement entre les Villages Clubs du Soleil et Renouveau Vacances pourrait se concrétiser au printemps 2014, avec l'objectif de créer un seul groupe de 25 villages de vacances, représentant 10000 lits et 1800 postes de travail, et pour atteindre un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros en 2015 puis de 100 millions d'euros en 2020. Le groupe deviendrait ainsi un leader du tout-compris en station de sport d'hiver, de l'économie sociale et solidaire, avec 14 établissements pour 6000 lits, ainsi qu'un acteur important sur le littoral. 

Tourisme social : les coopératives sommées de devenir des agences de voyage

Gaëlle Cloarec pour  le journalzibeline.fr rend compte des difficultés réglementaires qui entravent le développement de coopératives dans le secteur du tourisme (chambres d’hôtes et balades patrimoniale).  Prosper Wanner, gérant de a coopérative Hôtel du Nord (Marseille) vient de publier une lettre adressée à Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l’Économie sociale et solidaire et de la Consommation, car la législation actuelle l'obligerait à perdre sa spécificité coopérative pour devenir une agence de voyage.

UNAT : l’apport des villages de vacances à l’économie locale

L’UNAT (Union Nationale des Associations de Tourisme) a présenté le 20 mars son étude sur "L'apport des villages vacances à l’économie locale". Elle  vise à mobiliser les acteurs publics et privés pour aider le développement et la rénovation des structures du tourisme dit « social et solidaire », qui revendiquent une gestion désintéressée et visent en particulier des publics économiquement plus fragiles.

Le "modèle" de l'ESS face aux enjeux de développement économique: le cas des Villages Clubs du Soleil, 28 janvier, Marseille

L’association LaPlateforme organise une rencontre publique "qualité des liens et démarches de qualité" sur "l'ESS face aux enjeux de développement économique, le cas des villages clubs vacances", le lundi 28 Janvier 2013 de 16h30 à ­ 20h à Maison de la Région 61, La Canebière - Marseille. Entrée libre sur inscription.

La responsabilité sociétale des entreprises d'ESS et développement durable (Cress Pays de Loire)

L’observatoire de l’Economie Sociale et Solidaire des Pays de la Loire a souhaité travailler sur le secteur du tourisme associatif à vocation sociale, en collaboration étroite avec l’Union Nationale des Associations de Tourisme des Pays de la Loire. Cette étude s’inscrit dans la continuité des travaux menés par l’Observatoire de l’ESS sur la Responsabilité Sociétale des Organisations de l’ESS.

Une association de tourisme social face à la professionnalisation du secteur : Tourisme et Travail

Association de tourisme social, Tourisme et Travail a été, entre militantisme et professionnalisation, à l’intersection du mouvement syndical et du marché du tourisme. Dès le départ, l’association a présenté une ambiguïté entre les caractéristiques d’un mouvement associatif et les éléments techniques d’une organisation de services. Les éléments de professionnalisation se renforcent pourtant au cours des années 70, allant de pair avec une évolution entrepreneuriale. Les années 80 marquent à la fois l’apogée de cette évolution et une crise profonde de Tourisme et Travail, qui doit être mise en perspective avec les problèmes plus larges des associations de tourisme social. Cette expérience et ces problèmes posent la question d’un modèle français du syndicat entrepreneur social.

Numéro de revue: 
318
Année de publication: 
2010
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PDF icon Recma318_090103.pdf413.35 Ko
Auteur(s): 
Sylvain Pattieu

Vers un modèle hybride d’organisation et de gouvernance: une alternative à la banalisation en situation concurrentielle?

Lorsque les organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS) se transforment en présence d’une intensification de la concurrence et du renforcement de leur participation au marché, la plupart des analyses tendent à considérer qu’elles se banalisent. Nous souhaiterions mettre en évidence que ces transformations peuvent aussi s’accompagner de l’émergence d’un modèle hybride d’organisation et de gouvernance qui tend à déplacer la dimension participative des usagers devenus clients vers les salariés et à réaffirmer des partenariats externes. Nous cherchons ici à tester l’hypothèse selon laquelle, dans un modèle hybride, l’appartenance à l’ESS est susceptible de s’évaluer par la capacité en continu à construire les bases d’une gouvernance coopérative, à élaborer des outils de gestion au service du projet et de la qualité du travail et du service, et enfin à élaborer des coopérations stratégiques en externe. Nous étayons notre propos sur l’analyse d’un groupe de tourisme social français.

Numéro de revue: 
315
Année de publication: 
2010
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PDF icon 315_056074.pdf136.99 Ko
Auteur(s): 
Nadine Richez-Battesti, Philippe Oswald

L’économie sociale entre informel et formel Paradoxes et innovations

Annie Dussuet et Jean-Marc Lauzanas (dir.). Presse universitaires de Rennes, 2007.

Le soutien de la Délégation interministérielle à l’économie sociale (DIES, devenue DIIESES) ne se limite pas à un aspect financier ou à une reconnaissance institutionnelle. Le programme de recherche que la délégation a lancé en 2004 a en effet permis la publication de nombreux travaux universitaires. Cet ouvrage collectif en témoigne.
Les contributions réunies dans ce livre portent sur sept domaines appliqués à un territoire, l’ouest de la France : le soutien et l’accompagnement à la création d’entreprise, la mise en place de réseaux territoriaux de l’économie sociale, les services aux familles, le tourisme associatif, la finance solidaire, l’environnement et le sport. 

Les associations françaises de tourisme social face aux politiques européennes

Depuis 1936, le tourisme social français s’est construit en combinant les soutiens publics et la créativité de militants souvent issus des milieux de l’éducation populaire et d’organisations syndicales ou religieuses. Cette coconstruction paraît aujourd’hui menacée par le projet européen de directive relative aux services. Dans ce contexte, les acteurs du tourisme social et associatif tentent de faire reconnaître le caractère d’intérêt général de leur activité afin de pouvoir conserver un système de réglementations et d’aides spécifiques. Mais l’article montre que la reconnaissance du tourisme social comme SIG, SIEG ou SSIG se heurte au niveau européen à deux difficultés majeures : l’absence d’un droit aux vacances et la prépondérance du tourisme commercial. Ainsi, au-delà des controverses actuelles sur la directive services, le débat de fond concerne l’opportunité d’une politique sociale du tourisme et des vacances, en partenariat avec des associations proposant « un autre tourisme », en termes de population partante, d’activités pratiquées, de répartition des gains, d’intégration territoriale, de préservation de l’environnement et de mode de gouvernance.

Numéro de revue: 
300
Année de publication: 
2006
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PDF icon 300_030044.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Caire G.