filiale

Dexia vend Sofaxis à un trio de mutuelles pour 136 millions d'euros

La banque franco-belge Dexia a annoncé vendredi la signature d'un accord de vente de sa filiale de courtage en assurance Sofaxis pour 136 millions d'euros à un trio d'assureurs, SHAM, la MGEN (Mutuelle Générale de l'Education Nationale) et la MNT (Mutuelle Nationale Territoriale). La finalisation de l'opération pourrait intervenir au troisième trimestre.

La Mutuelle générale en quête de partenaires

La Mutuelle générale (LMG), troisième mutuelle santé française, prépare un rapprochement avec un acteur de l’économie sociale. « Le conseil d’administration a demandé au directoire d’identifier un nombre limité d’acteurs parmi les mutuelles 45 et les groupes de protection sociale pour entrer en négociations exclusives », a déclaré Patrick Sagon, président de LMG, le 18 juin, à l’occasion de la présentation des résultats annuels. Un article de LAURE VIEL pour l'Argus de l'Assurance.

Le développement européen des sociétés d’assurance mutuelle françaises

"On voit bien que demain nous n’aurons plus une somme de marchés [nationaux], mais un marché européen de l’assurance (1)." La majorité des grands assureurs mutualistes français et européens partagent cette analyse. Les mutuelles ou sociétés d’assurance mutuelle (SAM) souhaitent jouer un rôle significatif dans le marché de l’assurance de demain. Favoriser le rayonnement des assureurs mutualistes sur le plan européen et mondial, faire valoir les spécificités mutualistes et coopératives auprès des pouvoirs publics, mieux répondre aux nouvelles exigences de solvabilité sont désormais leurs enjeux (2). Cependant, les moyens mis à leur disposition ne sont souvent que provisoires et mal adaptés à l’originalité de leur forme juridique. Afin de garantir le succès du mode d’implantation choisi et à défaut de pouvoir se regrouper efficacement au niveau international, les SAM collaborent avec d’autres assureurs.

Numéro de revue: 
325
Année de publication: 
2012
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Auteur(s): 
Tiffany Dumas

MGEN et OFI annoncent un accord croisé dans la gestion sous mandat

Le groupe MGEN et le groupe OFI ont conclu un accord croisé dans les activités de gestion sous mandat. D'une part, MGEN entre à hauteur de 10% au capital d'Ofivalmo Partenaires (actionnaire d'OFI AM et d'OFI Mandats), détenu par les Mutuelles du GEMA et par les Mutuelles et Unions de la Mutualité Française. D'autre part, Ofivalmo Partenaires prend une participation de 20% au capital d'Egamo, le solde du capital étant détenu par la MGEN.

Programme de recherche en ESS 2011-2012 du Ciriec France

Le CIRIEC-France, répondant à la vocation du CIRIEC, de promouvoir l’Economie sociale et l’Economie publique par les études et les publications, développe depuis quelques années un "Groupe de Recherche" sur l’Economie sociale. Animé par Marcel Caballero, il associe notamment Danièle Demoustier et Nadine Richez-Battesti (toutes deux membres du comité de rédaction de la Recma) et permet de mettre à disposition des mouvements des réflexions approfondies comme ce programme que nous publions sur "Les innovations organisationnelles dans l’ESS : entre rationalisation et structuration".

L'Insee chiffre et cartographie l'emploi salarié dans l'ESS

Le n°1342 d'Insee Première paru en mars 2011 est consacré, sous la direction de Laurent Bisault, à l'emploi salarié dans le "tiers secteur" (en 2008).  La source statistique de ce travail est toujours la base de données Clap (Connaissance locale de l’appareil productif) utilisé par l'observatoire national de l'ESS  qui avait fait en son temps réagir les représentants de la coopération française

Le GNC revient sur les chiffres de la coopération

Le Groupement national de la coopération (GNC) salue la publication de l’étude réalisée en décembre 2008 par l’Observatoire national de l’ESS et présentée succinctement dans le numéro 311 de la Recma. Le GNC a rappelé que les données statistiques de l’Insee-Clap ne reflètent que partiellement le poids socioéconomique de la coopération en sous évaluant sensiblement le nombre des emplois.

Les enjeux des mutations récentes des groupes bancaires coopératifs français

"Les réseaux coopératifs bancaires français ont connu depuis les années 90 de profondes mutations ; résultant à la fois de contraintes et d’opportunités, elles se sont traduites tant par des restructurations internes que par des opérations de croissance externe. L’article montre une transformation en groupes tournés vers la banque universelle, mais hybrides, puisque l’on y trouve des structures coopératives et des structures à forme de sociétés par actions. Cette hybridation des groupes coopératifs n’est pas sans poser des problèmes à terme, relatifs à la détermination des objectifs du groupe et de ses entités, au conflit pour le partage de la valeur créée et du pouvoir, et à l’émergence potentielle d’une concurrence entre entités d’un même groupe. Plus généralement, cette mutation entraîne un déplacement des équilibres entre les différentes parties prenantes : managers, employés, administrateurs et sociétaires, et désormais aussi actionnaires. Défi auquel les groupes bancaires coopératifs français devront répondre pour conserver leur cohésion et leur capacité à se développer."

Numéro de revue: 
301
Année de publication: 
2006
Auteur(s): 
Ory J.-N. Gurtner E. Jaeger M.

Les coopératives agroalimentaires face aux enjeux de la mondialisation : l’internationalisation des coopératives constitue-t-elle une solution ?

Quelles stratégies les coopératives agroalimentaires adoptent-elles face à la mondialisation ? Après une présentation du cadre conceptuel et du contexte de la mondialisation, l’auteur exploite d’une part des enquêtes réalisées depuis 1969 sur l’internationalisation des coopératives, d’autre part une banque de données sur les mouvements à l’international des entreprises agroalimentaires françaises de 1996 à 2003. Sur la dernière période, les coopératives sont moins présentes à l’international que les entreprises capitalistes – respectivement 20 % et 50 % des opérations hors de France – et l’Europe concentre l’essentiel des mouvements. Datant de la fin des années 60, ce développement à l’international, qui privilégie la franchise et la filialisation, est principalement porté par onze groupes coopératifs. L’article propose une analyse qualitative de la démarche de ces groupes ainsi qu’une analyse par secteurs d’activité. Entre valeur pour l’usager et valeur pour l’actionnaire, les arbitrages sont souvent complexes. Les politiques publiques devront aussi considérer le fait que les coopératives jouent un rôle clé pour le maintien d’activités sur un territoire, comme en témoigne l’élargissement de leur périmètre en France.

Numéro de revue: 
297
Année de publication: 
2005
Auteur(s): 
Mauget R.