Cameroun

Deux nouveaux membres à l’ACI

L’Alliance coopérative internationale a accueilli dernièrement deux nouveaux membres. Indcoserve, dont le siège se trouve au sud-est de l’Inde, dans l’État du Tamil Nadu, est la plus grande fédération de coopératives productrices de thé dans ce pays, avec seize usines qui travaillent avec environ 30 000 petits producteurs. Coop-Cameroun est l’association nationale pour la promotion et le développement des coopératives au Cameroun.

L’entrepreneuriat coopératif, levier du développement territorial dans les régions septentrionales du Cameroun

Cet article s’intéresse à la contribution de l’entrepreneuriat coopératif au développement des territoires dans les régions septentrionales du Cameroun. Il s’appuie sur les données primaires et secondaires collectées auprès de quatre coopératives agricoles et de différents acteurs intervenant dans le développement agricole local. Les résultats révèlent que la dynamique entrepreneuriale coopérative suscite beaucoup d’intérêt chez les agriculteurs et contribue au développement humain, économique et territorial. Pour assurer la pérennité de ce mouvement, il faut que la puissance publique définisse mieux la politique agricole nationale, régionale et même locale. L’État camerounais et les collectivités territoriales décentralisées doivent davantage s’impliquer dans le mouvement entrepreneurial coopératif, afin d’en faire un véritable levier de développement des territoires.

 

Numéro de revue: 
362
Année de publication: 
2021
Auteur(s): 
Armel Gilles Mewouth Thang

Emergence des mutuelles de santé au Cameroun

La situation sociale et économique en Afrique subsaharienne en général et au Cameroun en particulier est caractérisée par une exclusion sociale quasi généralisée. Cela a favorisé le développement de systèmes de solidarité, notamment celui des mutuelles de santé. Cet article s’intéresse à l’émergence de la mutualité camerounaise. Nous montrons que les mutualistes fréquentent davantage en premier recours les hôpitaux publics et les centres de santé, mais qu’ils dépensent moins pour les soins de santé. Par ailleurs, ils ont un meilleur revenu que les non-mutualistes, ce qui explique le faible taux d’adhésion. L’étude plaide en faveur du renforcement des capacités du système national de santé pour qu’il soit en mesure d’améliorer continuellement et de façon pérenne les conditions réelles d’exercice des mutuelles, afi n qu’elles contribuent à la résolution des problèmes majeurs de santé.

Numéro de revue: 
336
Année de publication: 
2015
Auteur(s): 
Jean Colbert Awomo Ndongo

Colloque "droit des sociétés coopératives OHADA", 18-19 juin 2013, Yaoundé (Cameroun). Appel à communications jusqu'au 31 janvier

Deux ans après l'entrée en vigueur du 9ème acte uniforme OHADA sur les sociétés coopératives  (lire également l'article de Willy Tadjudjé paru dans le nuuméro 320 de la Recma) et un mois après que toutes les coopératives africaines ont dû achever la mise en conformité de leurs statuts, le temps est particulièrement adapté pour apporter un éclairage scientifique sur ce nouveau droit des sociétés coopératives africaines. L'importance des coopératives en Afrique a été mise en lumière depuis plusieurs décennies et les politiques publiques ont commencé à les concevoir comme un levier de développement. Il est difficile de citer des chiffres car il n'existe que peu de statistiques fiables sur ces points. Cependant, le nombre des coopératives est particulièrement important dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage. Elles occupent également une place significative dans l'épargne et le crédit et, conséquemment, dans la micro-finance. D'autres domaines recourent aussi à cette forme d'activité économique, comme l'artisanat ou le logement. Cette structure présente en effet de nombreux intérêts, particulièrement sur le continent africain. Un colloque organisée à l'Université de Yaoundé II se propose de faire le point sur ces questions en juin 2013.

L’économie sociale en Afrique : les perspectives du nouveau droit Ohada

L’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) est née d’un traité signé à Port-Louis (île Maurice) le 17 octobre 1993, avec pour objectif principal de parvenir à une intégration juridique à travers l’harmonisation – ou, mieux, l’uniformisation – du droit des affaires en Afrique. L’institution regroupe dix-sept Etats (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Comores, Congo, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Mali, Niger, République centrafricaine, Sénégal, Tchad et Togo). La formule utilisée pour uniformiser le droit des affaires est l’adoption d’actes uniformes dont les dispositions sont directement applicables dans les Etats membres. Le neuvième, relatif au droit des sociétés coopératives, a été adopté le 15 décembre 2010 à Lomé, au Togo, et a été publié au journal officiel de l’Ohada le 15 février. Si le texte constitue une avancée importante pour le développement des sociétés coopératives en Afrique, il laisse une grande liberté aux statuts.

Groupes de producteurs et ONG dans l’Ouest-Cameroun, dynamiques associatives et appuis extérieurs

"Dans les campagnes de l’Ouest Cameroun, durement affectées par l’effondrement de la production caféière et du système d’encadrement étatique, on assiste actuellement à la multiplication de nouvelles organisations paysannes (groupes de producteurs et unions), qui mettent en place des formes de coopération souples et égalitaires, expérimentent de nouvelles cultures ou activités et cherchent à renforcer leur position sur le marché. Des ONG leur fournissent un appui multiforme, assumant en partie les fonctions d’encadrement abandonnées par l’Etat. L’article montre que les relations effectives de ces ONG avec les organisations paysannes revêtent un caractère souvent inégal, peu propice à une collaboration efficace ; toutefois, la concertation qu’elles suscitent peut contribuer à la dynamique du mouvement paysan."

Numéro de revue: 
298
Année de publication: 
2005
Fichier attachéTaille
PDF icon 298_026039.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Guillermou Y.

Microfinance et réduction de la pauvreté, le cas du Crédit du Sahel au Cameroun

Cet article présente l’expérience d’une coopérative d’épargne et de crédit, le Crédit du Sahel, qui tente à travers quelques formules innovantes de réduire la pauvreté dans un pays, le Cameroun, où le taux de pauvreté est assez élevé. Cette structure de microfinance a mis sur pied une forme très attractive de petits crédits permettant aux bénéficiaires soit de financer une livraison ou le traitement d’une commande, soit de favoriser le renouvellement de petits matériels agricoles, soit de financer l’achat des intrants agricoles. Certaines actions s’inscrivent dans un partenariat avec l’Union européenne autour de projets de développement. Si les revenus qui en résultent permettent aux populations de rembourser le crédit contracté, ils leur offrent avant tout les moyens de se nourrir et de sortir peu à peu de la précarité et de la pauvreté ambiante.

Numéro de revue: 
288
Année de publication: 
2003
Fichier attachéTaille
PDF icon 288_080088.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Tchouassi G. Tekam Oumbe H.

Métamorphose des organisations rurales au Cameroun, implications pour la recherche-développement et la gestion des ressources naturelles

La réforme rurale conduite au Cameroun depuis 1992 a introduit de nouveaux schémas de fonctionnement dans l’infrastructure communautaire agricole et la gestion locale des forêts. Il s’en est suivi une prolifération d’organisations rurales, regroupées sous l’étiquette de « groupes d’initiative commune » (GIC), de « nouvelles coopératives » et de « comités de gestion des forêts ». Cet article décrit l’organisation communautaire en milieu rural camerounais et propose une première évaluation des changements institutionnels et organisationnels qui ont marqué les années 90. Les auteurs analysent les contraintes véhiculées par ce modèle de réforme rurale, en termes de fonctionnalité, de couverture efficiente des espaces géographiques et d’adéquation aux problématiques de développement rural. Ils montrent aussi que ces formes d’organisation communautaire constituent des opportunités importantes pour la recherche agronomique, le développement agricole et la gestion locale des ressources forestières.

Numéro de revue: 
288
Année de publication: 
2003
Fichier attachéTaille
PDF icon 288_068079.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Oyono P.-R. Temple L.