ACI

L’utilité sociale pour éclairer la face cachée de la valeur de l’économie sociale

L’émergence de la notion d’utilité sociale dans le langage administratif est relativement récente. Une approche historique et théorique, à travers les discours d’auteurs, permet d’explorer les couches sédimentaires du concept polysémique d’utilité sociale. L’impossibilité de définir strictement l’utilité sociale rend délicat le choix d’outils de mesure. Toutefois, l’important travail de réflexion et de recherche-action engagé depuis une dizaine d’années par diverses équipes mixtes acteurs-auteurs a permis de dégager les caractéristiques fondamentales de l’utilité sociale (et sociétale) générée par les entreprises et organisations de l’économie sociale (OESS). Ces expérimentations de grilles d’autoévaluation de l’utilité sociale, articulées autour des principes coopératifs, font apparaître une différence fondamentale avec des entreprises de droit commun à finalité lucrative.

Numéro de revue: 
315
Année de publication: 
2010
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Auteur(s): 
Maurice Parodi

Colloque ACI à Lyon les 2-4 septembre 2010 : "contributions des coopératives à une économie plurielle"

La chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress) de Rhône-Alpes, l’université de Lyon II et le comité de recherche de l’Alliance coopérative internationale (ACI) ont organisé un colloque européen les 2, 3 et 4 septembre au coeur de la ville de Lyon. Cette rencontre a réuni environ cent cinquante universitaires provenant de vingt-deux pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique. C’est l’un des attraits de ces rencontres du comité de recherche de l’ACI que de réunir des participants de plusieurs continents, d’ouvrir les questionnements à des problématiques multiples et de permettre d’établir des échanges dans la durée.

Cooperatives Europe

Cooperatives Europe a été créée le 1er mars 2005 pour conjuguer les forces coopératives au niveau européen, initiant un processus d’intégration qui se poursuit en 2006. Gagner en visibilité pour faire entendre les spécificités coopératives auprès des institutions européennes est un objectif important. L’auteur de l’article, acteur dans ce processus, rappelle les différentes étapes de la reconnaissance du mouvement coopératif dans les textes et programmes européens, jusqu’à l’adoption du statut de la société coopérative européenne en juillet 2003 et à la communication de la Commission sur la promotion des sociétés coopératives en Europe en février 2004 – un extrait de cette communication est présenté en annexe. Quelques éléments quantitatifs montrent l’importance du secteur coopératif en Europe, mais beaucoup reste à faire. Du risque de banalisation à la question des moyens, ce sont les enjeux actuels qui font ainsi l’objet d’une analyse.

Numéro de revue: 
300
Année de publication: 
2006
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Auteur(s): 
Schlüter R.

L’action de l’OIT pour la promotion des coopératives

"L’Organisation internationale du travail (OIT), partie intégrante de l’ONU, a pour mission de promouvoir la justice sociale et les droits de l’homme et du travailleur. Dès sa création peu après la Première Guerre mondiale, elle reconnaît le rôle des coopératives et se dote d’un service spécialisé dans l’appui coopératif aux Etats-membres ; pour l’OIT, soutenir les coopératives et les valeurs qui les fondent concourt à la réalisation de sa mission. Une nouvelle recommandation à l’intention des Etats-membres, la recommandation n° 193, adoptée en juin 2002, incorpore les changements du contexte dans lequel évoluent les coopératives. Elle remplace et élargit le propos de la recommandation n° 127, centrée sur les pays en voie de développement. Intégrant l’identité coopérative telle que définie par l’Alliance coopérative internationale (ACI) en 1995, elle met l’accent sur l’autonomie des coopératives tout en soulignant le rôle primordial des gouvernements pour établir un cadre politique, juridique et institutionnel approprié. Les partenaires sociaux et les organisations coopératives apparaissent également comme des acteurs essentiels du développement coopératif. Au travers de cette recommandation et des actions engagées pour la diffuser, le BIT espère contribuer à faire évoluer les législations nationales pour un meilleur soutien des coopératives (lire aussi l’article de Bruno Roelants dans ce numéro)."

Numéro de revue: 
289
Année de publication: 
2003
Auteur(s): 
Levin M.

La première norme mondiale sur les coopératives, la recommandation 193/2002 de l’Organisation internationale du travail

Secrétaire général de Cicopa, l’auteur de cet article rend compte du rôle joué par le mouvement coopératif mondial dans l’élaboration de la recommandation n° 193 de l’Organisation internationale du travail (OIT) concernant la promotion des coopératives (lire l’article de Mark Levin dans ce numéro). Ce sont tout autant la portée de cette nouvelle recommandation que le processus qui a conduit à l’adopter qui sont analysés ici. Comment les organisations coopératives ont-elles pu faire entendre leur voix sur le texte initial, un simple siège d’observateur étant habituellement dévolu à l’Alliance coopérative internationale (ACI) dans le cadre de ces négociations ? Seuls les représentants des gouvernements, des syndicats et des organisations d’employeurs y participent et des accréditations auprès de ces trois groupes étaient nécessaires. Qu’il s’agisse d’obtenir un traitement différencié des coopératives pour ce qui fait leur spécificité par rapport aux autres entreprises ou de souligner la responsabilité des Etats dans la promotion des coopératives, cette implication du mouvement coopératif a contribué à finaliser un texte réellement utile pour son développement futur.

Numéro de revue: 
289
Année de publication: 
2003
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Auteur(s): 
Roelants B.

Vers un nouvel engagement coopératif dans le secteur laitier

Plusieurs facteurs déstabilisants affectent aujourd’hui la relation coopérative-adhérents : contexte économique instable, pressions accrues du libéralisme, mouvement de concentration des entreprises. En analysant les contextes anglo-saxon et français du contrat coopératif – qui lie l’adhérent à sa coopérative –, les auteurs montrent que le statut coopératif offre une certaine souplesse. Des éléments sont susceptibles de faire varier le contrat coopératif : qualité, volumes produits, prix payé aux agriculteurs et mode de rémunération des parts sociales. Même si c’est peu le cas actuellement, pour répondre aux attentes des adhérents et faire face aux contraintes économiques, les coopératives pourraient proposer à l’avenir des contrats plus individualisés. Une méthode d’étude des contrats individuels adhérent-coopérative et de leurs impacts sur la structure coopérative est proposée, appliquée au secteur laitier de l’ouest de la France.

Numéro de revue: 
288
Année de publication: 
2003
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Auteur(s): 
Duvaleix S. Cordier J. Hovelaque V.

Sur l’économie sociale et solidaire

L’ouvrage de Danièle Demoustier « L’économie sociale et solidaire », dont la Recma s’est fait l’écho dans son dernier numéro, parce qu’il approche de façon rigoureuse un champ souvent difficile à cerner, fournit une importante matière à réflexion. Sa lecture a suscité de nombreuses interrogations chez l’auteur de cet article, qu’il livre à sa manière parfois provocante. Peut-on dessiner les contours d’une économie sociale et solidaire à partir d’un ensemble de statuts et d’un ensemble de projets ? Définir l’économie sociale à partir du statut juridique de ses organisations ne présente-t-il pas des limites ? L’économie sociale n’a-t-elle pas la reconnaissance institutionnelle qu’elle mérite ? Autant d’exemples de questions que soulève ce texte, autant de pistes de recherche à explorer.

Numéro de revue: 
286
Année de publication: 
2002
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PDF icon 286_013022.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Espagne F.