territoires

Réindustrialiser les territoires... chiche! Par Genevièvre Gaillard, Gérard Andreck, Marc Desforges et Frédéric Gilli

Le chômage augmente, les grands groupes préparent des réductions d'effectifs, la consommation baisse... Malgré ces annonces déprimantes il est possible de réindustrialiser. Première bonne nouvelle : il y a beaucoup d'argent disponible ! Faute d'avoir confiance en l'avenir, les Français sont précautionneux : le taux d'épargne atteint 17% des revenus, niveau record. Par rapport aux dernières années, voilà 25 milliards d'euros disponibles en plus pour les investissements. Faisons en sorte que cet argent profite au pays. Deuxième bonne nouvelle : beaucoup d'épargnants seraient heureux que leur argent soit investi dans leurs territoires et certains acteurs financiers sont prêts à jouer le jeu. Proches des gens, des territoires et des entrepreneurs, les banques mutualistes et mutuelles d'assurance peuvent être les "pionniers" de cette réorientation. D'abord leurs liens avec l'économie sociale et solidaire les rendent sensibles aux modèles décentralisés. Ensuite l'organisation de leur capital les soustrait aux contraintes de rentabilité des banques cotées. Ils sont très capables d'accompagner le développement à moyen-terme des territoires et des entreprises locales.Troisième bonne nouvelle : le tissu des PME locales est un relais durable de croissance.

Les Régions se dotent de nouveaux indicateurs de richesses

"Développement durable, la révolution des nouveaux indicateurs" est le titre du dernier rapport présenté le 4 avril à la presse par l’Association des Régions de France (ARF). Ce rapport est le fruit de deux ans de travail en partenariat avec l’INSEE et différents chercheurs issus du Forum pour d’Autres Indicateurs de Richesse (FAIR), tels que Jean GADREY, également membre de la Commission Stiglitz.

Journée "pôles territoriaux de coopération économique", 25 juin 2012, Paris

La première journée nationale des Pôles Territoriaux de Coopération Économique (PTCE) aura lieu le 25 juin prochain au siège de la Macif, à Paris. Elle s’adresse à toute personne ou structure ayant manifesté son intérêt pour la démarche. Elle sera l’occasion, au travers de la présentation de quelques pôles et de leurs caractérisations, de faire connaître la démarche et partager ses enjeux, et de mettre en évidence les leviers pour l’émergence et la consolidation des PTCE. 

Introduire la coopération dans la pédagogie

L’école publique doit être le lieu où l’on apprend les enseignements fondamentaux mais sa mission civique est également de former des citoyens libres, éclairés et lucides qui sauront faire prévaloir les exigences de la raison et de la conscience face à l'état actuel de la Terre. Une éducation dans laquelle le pouvoir de chacun est au service de tous, avec au centre la coopération, peut faire se dessiner un "demain meilleur" comme étant la réunion des forces positives et constructives dont chacun de nous est pourvu. Pourtant aujourd’hui, l’école républicaine française connaît une crise de légitimité. Un article de Colibris, coopérer pour changer.

Coopération agricole de production, journées d’étude, Paris, 4 septembre 2012

Au travers de l’organisation d’un cycle de trois journées d’étude, la FNCuma (Fédération nationale des coopératives d'utilisation de matériel agricole) cherchera à répondre aux questions suivantes : Comment définir aujourd’hui la coopération agricole de production ? Quels sont les éléments de contexte qui influenceront demain la coopération agricole de production (politiques publiques, démographie agricole, évolution des marchés agricoles, évolution des stratégies d’entreprises, …) ? Comment approcher les plus-values économiques, sociales et/ou environnementales de la coopération agricole de production ? Quelles sont les préconisations à formuler pour développer la coopération agricole de production, en direction des pouvoirs publics (réglementation, fiscalité, financement…) comme des organisations agricoles (conseils, compétences …) ?

Ces journées sont ouvertes à toute personne intéressée, sur inscription (gratuite)

Entreprises sociales & territoires: une réponse adaptée aux enjeux sociétaux

Les entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire, au-delà de leur activité de production de biens et/ou services, poursuivent deux objectifs prioritaires : avoir une finalité sociale, sociétale ou environnementale et être créatrices d’emplois. À lucrativité limitée, elles cherchent à associer leurs parties prenantes à leur gouvernance. Par essence, les entreprises sociales représentent une réponse possible aux enjeux sociétaux d’aujourd’hui et de demain. Les collectivités locales et territoriales peuvent ainsi trouver dans ces entreprises une solution à leur problématique d’accompagnement de leurs citoyens.En favorisant la création d’entreprises sociales sur leur territoire, en étant partie prenante, les collectivités peuvent permettre de démultiplier leur impact au bénéfice de leurs usagers. En effet, l’entrepreneuriat social nécessite de maîtriser et conjuguer des compétences économiques, sociales et politiques. Un accompagnement spécifique pour la création d’entreprises sociales, qu’il soit individuel, auprès de l’entrepreneur social, ou collectif, s’avère donc nécessaire afin de mener à bien ces projets et de leur permettre de se pérenniser.