bénévolat

"Développer, accompagner et valoriser le bénévolat", note du Centre d'analyse stratégique

L’activité bénévole concerne aujourd’hui près d’un Français sur trois (32 % des plus de 18 ans). Ils s’engagent dans des domaines aussi variés que le sport, l’économie, la culture, la politique, le syndicalisme ou encore l’intervention humanitaire ou sociale. Si l’engagement est massif, la disparité reste grande en fonction :

Etude de Recherches et solidarités : tassement des créations d'association et de l'emploi associatif, évolution du profil des bénévoles

R&S confirme un tassement des créations d’associations : le bilan 2010-2011, arrêté fin août (66.500) marque une nouvelle baisse du nombre de créations (- 3,5%), consécutive à la diminution constatée (- 6%) en 2009-2010.

Connaissance des associations : recommandations au Conseil national de l’information statistique

Suite à la dernière Conférence nationale de la vie associative (décembre 2009, voir Recma n°315), le Conseil national de l’information statistique a chargé un groupe de travail mené par Jérôme Accardo (Insee), Edith Archambault (Paris I, Addes, Recma) et Brahim Laouisset (Direction de la jeunesse et de la vie associative) de faire des recommandations pour améliorer la connaissance statistique des associations. Le groupe vient de remettre son rapport.

Les effets d’annonce de la 2e Conférence de la vie associative

La 2ème conférence de la vie associative s’est tenue le 18 décembre à Paris après deux mois de travaux préparatoires menés sous l’égide du Haut commissaire à la jeunesse, Martin Hirsch. Les enjeux fondamentaux de société que représente l’existence d’une vie associative en France font l’objet d’un constat partagé par les acteurs associatifs, les élus locaux et nationaux. Dans son message aux associations, le Président de la République a ainsi affirmé que « le temps est venu de leur faire toute la place qu’elles méritent dans notre pays ».

Mesurer le bénévolat pour en améliorer la connaissance et satisfaire à une recommandation internationale

En décembre 2008, le Bureau international du travail (BIT) a recommandé d’adjoindre à l’enquête emploi un bref questionnaire pour mesurer le travail bénévole. L’article examine en premier lieu les faiblesses méthodologiques des enquêtes sur le bénévolat en France et dans quelques pays anglo-saxons, pour montrer la nécessité d’une standardisation. Puis il propose une approche critique du questionnaire proposé par le BIT et quelques suggestions pour son application en France. Enfin, à partir d’une enquête récente (Tchernonog, 2007), la valeur monétaire du bénévolat en France est calculée selon quatre variantes, montrant le rôle crucial du choix du salaire fictif.

Numéro de revue: 
314
Année de publication: 
2009
Fichier attachéTaille
PDF icon 314_084104.pdf145.33 Ko
Auteur(s): 
Edith Archambault, Lionel Prouteau

Définition et mesure de la « valeur ajoutée sociale » dans les associations

Le mode d’évaluation et de présentation des résultats financiers des associations est actuellement identique à celui des firmes commerciales. Il reflète mal la spécificité associative et peut induire des représentations chez les acteurs, parties prenantes du projet associatif, en décalage ou en contradiction avec le fonctionnement réel de celui-ci. A l’aide d’une nouvelle mise en forme comptable, cet article propose une évaluation des flux de « valeur » économique que génère une association en fonction des trois polarités relationnelles qui structurent son organisation: transactions marchandes, redistribution des collectivités publiques, apports privés associatifs. Le bénévolat et les différents apports des partenaires à titre gratuit font ainsi l’objet d’une valorisation. Expérimentée sur un échantillon de douze associations du pays de Rennes, la démarche a permis de mettre en évidence l’importance relative des contributions nettes issues de chaque sphère relationnelle, dont la somme peut être définie comme la « valeur ajoutée sociale » d’une association.

Numéro de revue: 
301
Année de publication: 
2006
Fichier attachéTaille
PDF icon 301-042060.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Perrot P.

Les jeunes et la vie associative, attraits et usages

Les pratiques citoyennes des jeunes ne sont pas toujours faciles à cerner, ce qui explique des discours relativement contradictoires. Sujets de critiques ou à l’inverse célébrés, les jeunes laissent perplexes bien des acteurs sociaux. Pourtant, leurs comportements citoyens reflètent les évolutions qui traversent l’ensemble de la société française : un attachement au vote mais un usage parcimonieux, une participation protestataire croissante et un investissement dans le monde associatif. Cet article s’intéresse plus particulièrement aux pratiques associatives des jeunes et propose d’en dessiner les contours. Il met en évidence l’attrait des jeunes pour ce secteur et la diversité de leurs pratiques associatives, souvent présentées comme relevant uniquement de la consommation de loisirs. En examinant plus particulièrement le bénévolat des étudiants ou les pratiques associatives des jeunes ruraux, l’auteur souligne des motivations différentes en fonction du type d’association et de la situation des jeunes.

Numéro de revue: 
294
Année de publication: 
2004
Fichier attachéTaille
PDF icon 294_063073.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Becquet V.

Quels acteurs dans les associations ? Premières données sur les dirigeants bénévoles et sur les bénéficiaires

Viviane Tchernonog poursuit dans cette contribution son exploration en profondeur des associations françaises en se tournant cette fois vers les dirigeants bénévoles. Les résultats de son enquête sont extrêmement riches et divers. L’un des apports concerne le mode de décision dans les petites associations, qui n’est pas défini par les statuts associatifs, mais plus généralement par le consensus et la cooptation, « l’assemblée générale n’étant pas ou peu réunie ». Le bureau est ainsi non pas élu, mais « de fait ». L’auteur précise ensuite les profils des dirigeants selon les types d’associations : féminisation différenciée selon les activités, forte représentation des seniors, poids dominant des CSP supérieures et moyennes. Enfin, une typologie du secteur associatif est proposée en relation avec l’ensemble des variables structurant le champ : la nature du travail, le relation au secteur public, le degré d’ouverture des associations. Les cinq types dégagés sont ensuite spécifiés dans des tableaux de synthèse

Numéro de revue: 
292
Année de publication: 
2004
Fichier attachéTaille
PDF icon 292_009041.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Tchernonog V.