économie politique

"Contestations monétaires. Une économie politique de la monnaie" appel à communications pour la Revue Régulation, jusqu'au 15 nov. 2014

Appel à communications de la Revue Régulation. Capitalisme, institutions, pouvoirs.

En réaction aux problèmes économiques et sociaux liés au régime actuel de globalisation financière (déséquilibres macroéconomiques, restructurations, précarité, chômage accru, inégalités croissantes, etc.), des contestations monétaires apparaissent, à différentes échelles, de la part des États comme des acteurs privés, afin de discuter et de proposer un ordre monétaire alternatif. L’ordre monétaire étant par essence le résultat d’un compromis social et politique à une période donnée, il représente une conception du bien commun et de « l’être ensemble ». Tout ordre social n’est cependant pas inamovible et peut tout à fait être remis en question, comme l’histoire monétaire nous l’enseigne, si d’aventure les sociétaires ne se reconnaissaient plus dans ce compromis. Tel est le sens des contestations aujourd’hui observées qui s’efforcent de modifier en permanence l’organisation sociale et monétaire existante.

Une analyse factuelle de la fin programmée du pluralisme intellectuel en économie : quelles solutions?, Paris, 13 mars 2014

L’Association française d'économie politique (AFEP) organise avec le concours d’élus soucieux de rendre public son constat alarmant sur le tarissement du pluralisme en économie, une réunion publique consacrée à :"Une analyse factuelle de la fin programmée du pluralisme intellectuel en économie : quelles solutions ?", le jeudi 13 mars 2014 de 17h00-19h00 à l’Assemblée nationale (Salle Colbert, 126, rue de l’Université. 75 007 PARIS)

Léon Walras et les sociétés d’assurance mutuelles

Dans l’histoire de la pensée économique, Léon Walras occupe une place originale en faisant de la théorie économique une science morale. Pour lui, l’interrogation scientifique valable porte sur les rapports des hommes entre eux. Justice, association, fraternité, autant de principes bien distincts qui, dans le système walrassien, gouvernent les relations entre les hommes. Il propose une forme de synthèse entre libéralisme et socialisme, conciliant intérêt et justice, utilité et morale, marché et Etat. En s’appuyant sur la théorie des associations populaires développée par Léon Walras, l’auteur de l’article apporte un éclairage inédit sur les sociétés d’assurance mutuelles. La mutualité moderne correspond-elle à la vision qu’en avait le penseur de l’économie politique et sociale ? A l’aune de principes incontournables comme la liberté d’adhésion ou la solidarité, dans le cadre d’un marché concurrentiel où l’efficacité économique est gage de pérennité, les sociétés d’assurance mutuelles trouvent une véritable légitimité morale dans la pensée de Léon Walras.

Numéro de revue: 
299
Année de publication: 
2006
Fichier attachéTaille
PDF icon 299_068082.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Lacan A.

L’économie sociale : souffrance et charbons ardent, le cas de la Tower Colliery

Les entreprises d’économie sociale présentent-elles des spécificités, un mode d’organisation et des pratiques à même de réduire la souffrance au travail ? C’est à cette question que les auteurs tentent de répondre, à la lumière des apports de la psychodynamique du travail, discipline qui étudie les mécanismes de la souffrance dans l’entreprise. Ils s’appuient sur l’exemple anglais de la Tower Colliery, la plus ancienne mine de charbon en activité, rachetée en 1994 par ses salariés et gérée de façon coopérative. L’analyse met aussi en évidence la hiérarchie particulière des logiques d’action qui animent l’entreprise d’économie sociale. S’il apparaît que la reconnaissance du travail accompli et la confiance envers l’organisation sont essentielles, les limites d’une entreprise fusionnelle ne sont pas ignorées. Il s’agit bien de construire un véritable espace social porteur de sens qui laisse place au contre-pouvoir.

Numéro de revue: 
279
Année de publication: 
2001
Fichier attachéTaille
PDF icon 279_044059.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Chrétien C. Renard J.