coopération agricole

Coopérative laitière Coralis (Ille et Vilaine): la fronde des producteurs

Les mines sont graves devant la coopérative Coralis de Cesson-Sévigné (Ille et Vilaine). Près de 200 salariés ont débrayé, hier à 14 h. Et une centaine de producteurs de lait sur les 700 de Coralis ont déposé une pétition signée par 800 adhérents de la coopérative. Dans un contexte de crise au sein de la filière du lait, les éleveurs demandent la convocation d'une assemblée générale extraordinaire. « Il y a clairement une rupture de la base avec le conseil d'administration », explique Jean-Yves Roussel, éleveur et adhérent à Coralis.  

Un collectif de producteurs quitte la coopérative Téranéo

Ils s'appellent Christophe Olivier, Marcel Bo, Manuel Gonzalez ou encore Jacques Fabre. Ils sont arboriculteurs à Ille, à Prades et à Néfiach. Et, depuis des années, ils adhèrent au groupe Téranéo. Lequel est implanté sur Saint-Hippolyte, mais également sur Prades et Ille, au travers des entités La Paysanne et La Jardinière. Pour ces producteurs l'heure est pourtant venue de quitter leur structure : "Ce n'est ni sur un coup de tête, ni de gaieté de cœur que nous prenons cette décision.

Viande de cheval : comment la coopérative basque a dérivé

Entré chez Lur Berri à 18 ans, Sauveur Bacho a vu une « coopérative au service des agriculteurs » gagnée par la folie des grandeurs et l’appel de la finance internationale.Depuis que l’affaire Findus a éclaté, même le Times et la BBC ont appelé le maire de la petite commune d’Arbérats, dans sa maison basque sur la colline. Entre les piles de journaux, les meubles en bois foncé et le feu de cheminée, le retraité reste précis, factuel, prudent. Il savoure sans jubiler. Sauveur Bacho a été durant plus de trente ans le leader syndical de la coopérative Lur Berri, qui possède Spanghero, au cœur du scandale sur la viande de cheval. 

Pacte national pour la compétitivité, l’emploi et la croissance : les coopératives agricoles pourront bénéficier du crédit d’impôt compétitivité-emploi

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) annoncé par le gouvernement le 6 novembre dernier dans le cadre du Pacte national pour la compétitivité, l’emploi et la croissance, a été voté le 18 décembre lors de la nouvelle lecture par l’Assemblée nationale du Projet de loi de finances rectificative pour 2012.

Durum : Deux coopératives veulent créer un monopole sur le blé dur

La Coordination Rurale et l'Organisation des Producteurs de Grains s'inquiètent de la naissance de Durum, nouvelle structure qui regroupe les grandes coopératives des principales zones de production du blé dur en France. Dans ce système qui tend vers le monopole, les agriculteurs risquent encore d'être les dindons de la farce ! Un article de la coordination rurale

Financement de la FNSEA. Lourd réquisitoire contre les coopératives

La deuxième journée du procès du financement forcé des syndicats satellites de la fédération nationale des syndicats agricoles (FNSEA) par les adhérents des deux coopératives agricoles de Haute-Garonne Coopeval et la Toulousaine de céréales devenue Arteris depuis 2008, aura au moins permis de mettre à jour les liens organiques qui unissent coopératives et syndicats professionnels agricoles proches de la FNSEA. Au fil des débats Jean-François Renoux, président de la Toulousaine de céréale s'est ainsi révélé être également administrateur de l'Association générale des producteurs de blé (AGPB), et Gerard Tubéry, qui a remplacé l'actuel président national de la FNSEA Xavier Belin à la tête de la fédération française des producteurs d'oléagineux et de protéagineux (FOP) a expliqué avoir été élu par les membres de la FDSEA.

Affirmer le modèle coopératif agricole français: entre ancrage territorial et développement international

Outils incontestables de développement des territoires et des filières, les coopératives agricoles et agroalimentaires, insérées dans des processus toujours plus concurrentiels, résistent à la crise. Mais à quel prix? Face aux enjeux mondiaux de durabilité et de sécurité alimentaire auxquels l’agriculture se doit de répondre, elles sont condamnées à innover. Jusqu’où peuvent-elles se transformer sans perdre leur âme  Une question débattue en cette Année Internaitonale dédiée aux coopératives par l’ONU, à laquelle des économistes de l’Inra SAD de Toulouse et de Bordeaux ont su apporter des éléments de réponse. Un article de Maryline Filippi (membre du comité de rédaction de la Recma) pour Fasade n°37, la publication du département Sciences pour l'Action et le Développement (SAD) de l'INRA.

Grandir, oui, mais comment ? Analyse de la concentration par fusions des coopératives vinicoles du Languedoc-Roussillon

Les coopératives représentent un vecteur important de structuration de certaines filières agricoles et agroalimentaires en France depuis près d’un siècle. Dès le début des années 90, une accélération du mouvement de concentration entre coopératives agricoles est observée. L’objet de notre travail est d’analyser le processus de rapprochement (par fusion et acquisition) des coopératives agricoles. Le suivi de quatorze opérations de fusion de coopératives vinicoles du Languedoc-Roussillon entre 2004 et 2010 constitue notre application empirique. Les principaux résultats indiquent qu’il existe différents types de « processus » de fusion : certaines sont menées dans l’urgence, sans aucune stratégie que la sauvegarde d’exploitations en difficulté, alors que d’autres répondent à des injonctions des politiques locales ; enfin, d’autres encore reposent sur de véritables projets stratégiques d’entreprise permettant de trouver des synergies entre les structures coopératives engagées.

Numéro de revue: 
326
Année de publication: 
2012
Fichier attachéTaille
PDF icon recma326_045063.pdf710.48 Ko
Auteur(s): 
Louis-Antoine Saïsset et Foued Cheriet

Ce que nous enseignent les statistiques nationales françaises sur les évolutions de la coopération agricole

Cet article vise à analyser, à partir des données statistiques, les mutations majeures des coopératives agricoles, pour comprendre en quoi la course à la taille va conduire ces dernières à poursuivre leurs évolutions organisationnelles. Nous mobilisons une approche par le périmètre coopératif, qui utilise les enquêtes statistiques nationales pour 1995, 2000 et 2005, afin de prendre en compte l’ensemble des entreprises coopératives et de leurs filiales. Les résultats soulignent le développement des groupes coopératifs avec une distinction entre le secteur des industries agroalimentaires (IAA) et celui du commerce de gros. Mais les liens de contrôle partagé et minoritaires entre les entreprises révèlent le développement de nouvelles formes d’alliance et de partenariat, tant à l’aval qu’à l’amont des filières. Ces évolutions questionnent alors les sources de données disponibles sur leur disposition à prendre en compte ces phénomènes.

Numéro de revue: 
326
Année de publication: 
2012
Fichier attachéTaille
PDF icon recma326_029044.pdf1.23 Mo
Auteur(s): 
Maryline Filippi, Olivier Frey et Stéphanie Peres