Cyrille Ferraton

L’économie sociale et solidaire, des alternatives au néolibéralisme ?

Il est sans doute plus urgent que jamais de rouvrir le débat sur la capacité de l’économie sociale et solidaire (ESS) à constituer des alternatives à l’économie dominante et au néolibéralisme. De le rouvrir au sein de la société civile dans le sens que lui donne Gramsci et qui renvoie à tous les acteurs produisant dans la superstructure des idées et des représentations participant de la fabrique de la société (1) .

Penser la gouvernance et ses nouveaux outils

Gouvernance et ESS. En rapprochant ces deux termes lors de son 28 e colloque, qui s’est tenu le 9 octobre 2018, l’Addes (Association pour le développement des données sur l’économie sociale) s’est intéressée à l’une des spécificités des entreprises de l’ESS mise en exergue dans l’article 1 de la loi sur l’ESS de juillet 2014 : la gouvernance démocratique. À l’instar de ses colloques précédents,  celui-ci a témoigné de l’état des réflexions critiques du moment sur l’économie sociale. Au moins trois thématiques s’en sont dégagées.