Covid19

Le PTCE, un modèle de sortie de crise sanitaire

L’étude menée par le Labo de l’ESS comporte d’autres informations qui actualisent la connaissance de ces structures :
• Pour 70 % des personnes interrogées, le principal objectif des PTCE est de répondre aux besoins non traités du territoire et de ses habitants, pour 57 % de  structurer des activités existantes, et pour 48 % d’apporter des solutions aux entreprises.

De la nécessité de se doter d’un cadre de pensée et d’action

Comme le soulignent les temps forts de ce numéro, l’après-crise du Covid-19 – si ce début d’été 2020 peut-être spécifié comme tel – fait renaître un questionnement qui s’exprima au début des années 2010 autour des façons d’envisager la relation entre l’ESS et l’entrepreneuriat social. Cependant, les termes du débat ont changé, pour plusieurs raisons conjointes.

Un regain d’intérêt pour les monnaies locales après la crise du Covid 19 ? Une étude dresse un état des lieux

En cette période de crise sanitaire, quand la dépendance à des productions lointaines s’avère désastreuse pour l’approvisionnement en produits essentiels, les monnaies locales (ML) ont sans doute une carte à jouer en tant que vecteurs de petites économies locales vertueuses et résilientes. Et ce, d’autant plus que la crise économique associée à la crise sanitaire ne fait que commencer.

La coopération agricole mobilisée par la sécurité alimentaire mais aussi la transition agroécologique

La pandémie de Covid-19, en déclenchant une crise sanitaire inédite, a rappelé que la réponse au besoin vital de s’alimenter et de s’approvisionner n’allait pas forcément de soi. Les 2300 coopératives agricoles françaises, qui génèrent 85,4 milliards d’euros de chiffres d’affaire (donnée 2019) et comptent 190 000 salariés (filiales incluses), se sont très vite mobilisées pour assurer le maintien de la chaîne alimentaire, aussi bien en circuits courts qu’en grande distribution.

Au-delà de la crise sanitaire, quel avenir pour l’ESS ?

La rapidité et la violence de la crise sanitaire inédite due au Covid-19 ont brouillé tous les clivages économiques antérieurs, qui semblent désormais dépassés : l’autoproduction a suscité un regain d’intérêt dans une société d’hyperconsommation ; les échanges non monétaires ont explosé, qu’ils soient réels ou virtuels ; les urbains sont venus en aide aux agriculteurs ; les entreprises lucratives ont offert des biens à l’hôpital public ; l’État libéral a redistribué largement des revenus aux plus pauvres ; la population a transformé en « héros » des travailleurs

Des emplois de transition d’utilité sociale et écologique ?

L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes), en adressant au gouvernement ses propositions pour sortir de la crise sanitaire et économique du Covid-19, a plaidé pour la création de 100 000 emplois de transition d’utilité sociale et écologique, qui « seraient définis à l’échelle régionale en fonction des spécificités du bassin d’emploi et des filières, pour répondre à d’importants besoins non satisfaits ».

Vers de nouvelles pratiques d’aide et de solidarité ?

Deux tendances sociologiques semblent se dessiner en matière de solidarité depuis la crise sanitaire du Covid-19, d’après les résultats de l’enquête CoCo (Coping with Covid-19/Faire face au Covid-19), menée tous les quinze jours depuis le 1 er avril par l’Observatoire sociologique du changement et le Centre de données socio-politiques de Sciences Po, auprès d’un échantillon représentatif de la population résidant en France métropolitaine.

Quel impact du confinement sur les coopératives ?

Les Scop et les Scic ont été particulièrement impactées par l’arrêt des activités durant la crise sanitaire, selon une enquête flash menée par la CGScop et à laquelle ont répondu près d’un quart des coopératives. 79 % d’entre elles ont fait appel aux aides d’urgence mises en place par le gouvernement et par des organisations, dont la CGScop. Cette évaluation était nécessaire pour définir les mesures d’accompagnement à la reprise d’activité de ces coopératives.

Les mutuelles d’assurance face à la crise : au-delà des garanties contractuelles

Le maintien des Français à leur domicile pendant la crise sanitaire a eu des effets contrastés sur l’activité assurantielle. Tandis que les assureurs des  entreprises devaient s’attendre à amortir les dommages subis par leurs adhérents en cessation d’activité, la sinistralité automobile ainsi que les vols et les  cambriolages diminuaient considérablement. Estimant que la régression des sinistres automobiles lui permettrait d’économiser 100 millions d’euros, la Maif a décidé de les redistribuer à ses sociétaires.