Que pensent les entreprises du capitalisme coopératif?

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Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, souhaite développer le capitalisme coopératif au sein duquel les intérêts des investisseurs privés et des salariés se mêleraient. L'idée séduit plutôt les chefs d'entreprises interrogés par La Tribune, sous certaines conditions.

Le moment est venu d'imaginer à grande échelle, à partir de notre préférence pour l'humain, une nouvelle organisation économique, aux fondements, règles et buts différents : le capitalisme coopératif. Une entreprise coopérative est un assemblage efficace de capitalistes et de travailleurs poursuivant des buts économiques, sociaux et éducatifs communs, par le moyen d'une entreprise dont le fonctionnement est démocratique et la propriété collective. Les capitalistes y sont travailleurs et non rentiers ou financiers, et les travailleurs y sont capitalistes, car ils capitalisent le fruit de leur travail », explique Arnaud Montebourg sur son site Internet. Et d'égrener la réalité que recouvre ce capitalisme d'un autre genre.

Candia, Douce France... sont des coopératives

« Qui sait qu'aujourd'hui 2.246.000 de salariés français sont concernés par ce modèle alternatif ? Prenons des exemples. Le monde coopératif agricole français pèse aujourd'hui 80 milliards d'euros et emploie 150.000 salariés. Candia, Douce France, Prince de Bretagne ou Savéol sont des coopératives. Mais le monde coopératif n'est pas qu'agricole. Le groupe Chèque Déjeuner, groupe international au demeurant, est un modèle du genre. 9,1% de nos entreprises sont coopératives, soit plus de 215.000 établissements auxquels il faut ajouter 182.000 associations, 23.900 coopératives, hors agriculture, 7.180 mutuelles. Le modèle coopératif est une manière de répondre à nos maux », poursuit-il.

En clair, il s'agit de desserrer le rôle et la pression de l'intermédiation du crédit bancaire qui représente la principale voie de financement en France, en raison de la faiblesse de l'autofinancement et de l'insuffisant développement du capital-risque et du capital développement.

Lire la suite de l'article de la Tribune du 18/05/12

Sur le "capitalisme coopératif" lire également http://www.recma.org/node/874 et la note de lecture sur "Les défis du capitalisme coopératif. Ce que les paysans nous apprennent de l'économie"