La mutualité tourne la page du secteur optionnel

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En se prononçant clairement, le 2 février dernier, contre le secteur optionnel, dans une déclaration signée avec l’association UFC-Que Choisir, la FNMF referme une séquence de huit années ouverte en 2004 par le protocole d’accord sur la chirurgie française formalisé ensuite par la convention médicale de janvier 2005 laquelle se proposait de créer un secteur optionnel relatif à l’exercice des spécialités utilisant les plateaux techniques lourds, c’est-à-dire les chirurgiens, les obstétriciens et les anesthésistes. Une autre séquence s’ouvre désormais, celle d’une réforme globale de la rémunération des médecins dans laquelle la mutualité est d’accord pour s’impliquer financièrement. Non sans malice, Etienne Caniard rappelle que le coût de la TSCA sera de 2,2 milliards d’euros, en année pleine, alors que chacun sait que le montant des dépassements d’honoraires avoisine les 2,5 milliards d’euros. Autrement dit le cadre économique d’un accord global existe. 

La déclaration commune du 2 février en a étonné plus d’un. Pour au moins deux raisons. D’abord parce que c’est la première fois que la Mutualité française et une association arrivent à exprimer une position commune sur un sujet comme le secteur optionnel qui les a longtemps tenu éloignés. Ensuite avec cette déclaration, la FNMF reprend ostensiblement la main sur un dossier géré publiquement jusqu’ici par l’UNOCAM en la personne de ses présidents successifs à savoir Jean-Michel Laxalt et Fabrice Henry.

La position publique prise par la FNMF semble indiquer clairement qu’au sein de l’UNOCAM les trois protagonistes (FNMF, FFSA et CTIP) n’étaient plus en mesure de parvenir à une position commune. Ce qui est une autre manière de dire que la FFSA et la FNMF n’étaient plus d’accord pour avancer ensemble dans les discussions sur le secteur optionnel. Mais cela reste à vérifier puisque la FFSA ne s’est toujours pas exprimé ni fait le plus petit commentaire sur la prise de position de la Mutualité Française et de Que Choisir.

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