Enjeux autour de la convergence de la RSE et de l’ESS

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Démarche volontaire des entreprises, qui peuvent décider d’en faire une politique de développement durable de leurs activités, la Responsabilité sociale des entreprises (RSE), dont le cadre de référence est la norme ISO 26 000 (Les sept domaines de la norme ISO 26 000 ont été définis ainsi : la gouvernance ; l’organisation ; les droits de l’homme ; les conditions et les relations de travail ; l’environnement ; les bonnes pratiques des affaires ; les questions relatives aux consommateurs ; l’engagement sociétal), noue un lien très établi entre compétitivité et RSE. Une enquête récente, publiée début 2016 par France Stratégie, pointe en effet un écart moyen de 13 % de gain de performance économique entre les entreprises qui appliquent une politique RSE et celles qui ne le font pas.

Pour de multiples raisons, la RSE constitue également un enjeu pour les acteurs de l’ESS, car elle permet d’élargir leurs opportunités économiques. A l’instar des Jardins de Cocagne (Les Jardins de Cocagne : des paniers de légumes bio en lien avec les entreprises (Lelabo-ess.org du 16 juin 2016)) , qui vend des paniers de produits issus de maraîchage bio d’insertion aux entreprises, la démarche est ainsi plus cohérente lorsque ces produits sont vendus à des entreprises qui appliquent une politique RSE. Pour les associations, l’adoption de la RSE est aussi un moyen de se professionnaliser grâce au mécénat de compétences, comme l’illustre la plateforme Web Koeo.net, qui met en relation les associations et les entreprises mettant à disposition leurs salariés.
En outre, les collectivités publiques peuvent représenter un levier important en encourageant les démarches de RSE. C’est le cas du Conseil régional des Pays de la Loire, qui a mis en place un fonds régional d’aide au conseil pour la RSE, ou encore la région Paca, qui appuie les entreprises dans leur démarche RSE.
Cette démarche permet aux acteurs de l’ESS à la fois de solidifier leurs liens avec les collectivités publiques et d’ancrer leurs pratiques sur les territoires. A ce propos, la CGScop a récemment conduit une enquête  (Enquête RSE menée de mai à juillet 2014 par la CGScop, en partenariat avec la Caisse des dépôts. Voir aussi le dossier consacré à la RSE par Participer, n° 644, 2012 : « Responsabilité sociale des entreprises : atouts et enjeux coopératifs. ») qui souligne que la RSE présente plusieurs intérêts pour les entreprises, notamment pour : anticiper les évolutions de marché ; devancer les nouvelles législations ; mobiliser  l’ensemble des parties prenantes autour d’un projet (les entreprises qui mènent des actions de RSE coopèrent six fois plus que les autres) ; valoriser une stratégie environnementale, etc.

Ces pratiques d’engagement dans la RSE révèlent ainsi, à une échelle plus large, que les entreprises peuvent en tirer plusieurs bénéfices en termes d’innovation, d’attractivité, d’efficacité et de motivation des salariés.