Défricher l’économie
Denis Clerc, conversations avec Christophe Fourel et Marc Mousli, Le Bord de l’eau, coll. « Histoire des brèches », dirigée par Timothée Duverger, 2020, 256 pages.
Denis Clerc, conversations avec Christophe Fourel et Marc Mousli, Le Bord de l’eau, coll. « Histoire des brèches », dirigée par Timothée Duverger, 2020, 256 pages.
Ce numéro 358 de la Recma paraît dans le contexte de sociétés touchées par la pandémie de Covid-19 et marquées par l’incertitude. La durée de cette incertitude, qui se décline dans tous les domaines de la vie économique et sociale, est elle-même incertaine. Cependant, quelques tendances lourdes ne semblent devoir être que marginalement affectées.
De façon quasi concomitante, Hugues Sibille, président du Labo de l’ESS est devenu président de la commission Europe du Conseil supérieur de l’ESS (CSESS), l’instance de dialogue entre acteurs de l’ESS et pouvoirs publics, rénovée par la loi ESS de 2014.
Les réseaux de recherche en ESS sont aujourd’hui nombreux, tant en France que dans le monde. Certains sont anciens et bien connus, tels le Ciriec, Emes ou le Riuess. D’autres sont plus récents ou plus confidentiels, comme Gestion des entreprises sociales et solidaires (GESS), l’Institut Polanyi ou la Manufacture coopérative.
A lire, en cliquant sur le pdf du fichier ci-joint, une Tribune signée par Viviane Tchernonog et Hugues Sibille, publiée dans Le Monde daté du 17 octobre : "Un paysage associatif en clair-obscur".
La rencontre annuelle du Crédit coopératif s’est tenue le 9 décembre 2016 à la Maison de la chimie, à Paris, autour du thème « La finance, ça se soigne ». Chercheurs, acteurs, clients et sociétaires étaient invités à participer à des ateliers, dont la synthèse était restituée au cours d’une table ronde réunissant Hugues Sibille, président du Labo de l’ESS, Romain Slitine, président de Démocratie ouverte, Eléonore Eyssautier
et Frédéric Lefebvre-Naré (Institut de l’entreprise).
Hugues Sibille prend effectivement ce mois-ci la présidence du LABO de l’ESS. Je voudrais dire ma joie qu’il prenne ce relais : ses convictions, ses compétences, son énergie, son implication dans l’ESS tout au long de sa vie sont une chance extraordinaire pour le LABO.
Hugues Sibille, président du comité national consultatif sur l’Investissement à impact social (CNCIIS), a remis à Carole Delga, secrétaire d'Etat chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Economie sociale et solidaire le rapport sur l’investissement à impact social, qui apporte des pistes concrètes pour orienter davantage l’épargne longue vers les entreprises recherchant un impact social.
La loi sur l’économie sociale et solidaire (ESS) pose les bases d’un nouveau secteur. Socialter a demandé à l’une de ses figures incontournables, Hugues Sibille, de dresser le bilan du texte et d’analyser les perspectives qu’il ouvre pour les acteurs du mouvement.
Selon vous, le projet de loi prend-il en compte toutes les composantes de la vaste famille ESS ?
La transition énergétique est un sujet essentiel. A fort impact sur la compétitivité et l’emploi. Mais sur lequel il est bien difficile de se faire une idée claire tant l’imbrication des enjeux techniques et politiques le rend complexe. Voir les débats sur le gaz de schiste. Dans la complexité ambiante deux idées simples émergent : agir sur la demande et privilégier les énergies renouvelables. Pour nous, acteurs de l’Economie sociale, elles doivent conduire à défendre la décentralisation énergétique, une idée qui fait son chemin et l’essor des coopératives d’énergie, une idée quasi inconnue en France mais en très fort développement en Allemagne. Un billet de Hugues Sibille pour la Croix