Médiations catholiques en Europe du Sud. Les politiques invisibles du religieux
Xavier Itçaina, 2019, 269 pages, Presses universitaires de Rennes
Xavier Itçaina, 2019, 269 pages, Presses universitaires de Rennes
Erik Olin Wright, traduit par Vincent Farnea et João Alexandre Peschanski, La Découverte, 2017, 613 p.
Eroski, une coopérative de travailleurs-consommateurs possédant près de 1 000 points de vente en Espagne, est à la tête d'un programme pour réduire le gaspillage alimentaire. En 2014, Eroski a fait don de 2 105 tonnes de nourriture aux plus démunis dans le cadre de son programme Zéro Gaspillage.
Cet article analyse le modèle de gestion corporatif (MGC) du groupe Mondragón Corporation coopérative (MCC), qui s’est érigé en symbole de l’efficience et de la modernisation des coopératives dans l’utilisation de modèles de gestion reconnus à l’échelle européenne et mondiale. Le modèle de gestion basé sur la qualité a été systématiquement appliqué, dans un souci d’homogénéisation et d’intégration du groupe MCC, sans véritable prise en compte des histoires, des cultures et des spécificités de chaque coopérative. Cette situation a engendré de nombreuses tensions internes, jusqu’au retrait du groupe de plusieurs coopératives, remettant en cause la pertinence du modèle de gestion corporatif.
Suite au dépôt de bilan de la coopérative la plus emblématique du groupe, des dissensions fortes apparaissent sur le devenir de Mondragón. Deux tendances se font jour : une, centralisatrice, qui demande une plus forte intégration des coopératives entre elles et une autre, plus libérale, qui admet que le groupe puisse lâcher une coopérative. Ce questionnement pointe les limites actuelles de l’entrepreneuriat coopératif et montre l’urgence d’un débat politique sur les notions de solidarité à une plus grande échelle qu’un groupe de quelques dizaines de milliers de personnes. Un article de Benoît Borrits pour l'Association autogestion.
Quatre offres ont été déposées pour la reprise du fabricant d’électroménager FagorBrandt, en redressement judiciaire depuis novembre dernier, dont la plus large permettrait, à ce stade, de conserver 1 200 salariés sur les 1 800 que compte actuellement le groupe en France. [...] Une deuxième offre concernerait « entre 700 et 1 000 personnes », et deux dossiers, dont un financier, porteraient « sur des sites isolés » et concerneraient chacun « 200 personnes », a ajouté le responsable syndical. Pour des raisons de confidentialité, l’administrateur judiciaire n’a pas souhaité rendre public les noms des éventuels repreneurs avant la réunion du CCE prévu mercredi 22 janvier. Une rencontre est également prévue le lendemain à Bercy, avec le cabinet d’Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif. [...]
La coopérative espagnole Mondragon, maison-mère du groupe d'électroménager Fagor, qui a déposé le bilan en novembre, a annoncé vendredi avoir réussi à replacer 417 salariés dans ses autres filiales, prévoyant de faire de même avec 400 autres d'ici six mois.
Le groupe d’électroménager FagorBrandt et ses 1800 salariés, actuellement sous le coup d’un redressement judiciaire, va recevoir les 10 millions d’euros promis par le gouvernement d’ici vendredi, selon un arrêté publié au Journal officiel le 3 décembre 2014.
Depuis une quinzaine de jours, le groupe Fagor Electrodomestiques, cinquième fabricant européen de produits électroménagers, s’est déclaré en processus de « prédépôt » de bilan. Cette procédure laisse quatre mois à la direction du groupe, qui emploie plus de 5 600 personnes en Espagne et à l’étranger, pour trouver une solution ou se déclarer en faillite. En pertes depuis 2009, Fagor a affiché fin 2012, un résultat négatif de 90 millions d’euros. Les ventes sont en baisse de 37 % depuis 2008. Le fabricant détient 13 usines réparties sur cinq pays (Espagne, France, Pologne, Maroc et Chine). Un excellent article de VALÉRIE DEMON pour la Croix
Sombre nouvelle pour la communauté autonome d’Euskadi : Fagor Electrodomésticos, numéro cinq européen des frigos et équipements électroménagers, est en redressement judiciaire. Ce fleuron de l’industrie basque, basé dans la région de Saint-Sébastien, vient d'annoncer à ses salariés - 5 600 à travers le monde, répartis dans une vingtaine d’usines (cinq en Espagne, les autres se situent en France, en Pologne, au Maroc et en Chine.) qu’il se trouvait en cessation de paiements. Le fabricant d’électroménager, fleuron du groupe coopératif basque Mondragon, a besoin de 120 millions d'euros pour survivre.