Coopératives et mondes agricoles. France et Italie (1880-1950)
Niccolo Mignemi
Presses universitaires de Rennes,
2017, 337 pages.
Niccolo Mignemi
Presses universitaires de Rennes,
2017, 337 pages.
Cet article présente une synthèse de l’histoire de la coopération agricole en Argentine des origines jusqu’à nos jours, sur fond d’évolution du modèle agricole national. Quatre grandes étapes se détachent : les premières expériences associatives à caractère coopératif sont apparues à la fin du XIX e siècle, lorsque l’Argentine est devenue un pays agricole exportateur. Ensuite, le mouveme coopératif s’est développé et consolidé à la faveur de la croissance du marché intérieur pendant la première moitié du XX e siècle. Lors de la seconde moitié du XX e siècle, l’endettement et les difficultés des petits et moyens producteurs ont provoqué une stagnation progressive et un débat organisationnel. Au cours de la période récente, dans un secteur agricole dominé par l’agrobusiness, le coopérativisme a connu divers états successifs : crise, disparition et/ou reconversion.
A l’occasion de la troisième Semaine de la coopération agricole qui s’est tenue en mai 2017, Coop de France a lancé une déclaration d’engagement des coopératives pour développer les filières biologiques, en garantissant la valorisation et la traçabilité de leurs produits.
La coopérative Sodiaal, qui rassemble 20 000 des 60 000 producteurs laitiers français, occupe le huitième rang des coopératives françaises. Propriétaire des marques Candia, Entremont et Yoplait, elle est aussi la troisième coopérative laitière européenne et la cinquième mondiale. En dépit (ou à cause) de cette prospérité, elle a dû faire face à la grogne des producteurs très malmenés par la chute des cours du lait qui a suivi la fin de la politique européenne des quotas laitiers en avril 2015.
Comment aider les coopératives agricoles italiennes et leurs fédérations à se réorganiser pour être plus compétitives et efficaces ?
Une célébration mais aussi une réflexion.
Livre blanc, Coop de France, décembre 2016, 112 pages.
Le Salon international de l’agriculture n’est pas que le rendez-vous mondain des candidats à l’élection présidentielle et des postulants aux concours de beautés bovines. La Coopération agricole invitait cette année les visiteurs à venir découvrir l’ensemble de ses filières agricoles et agroalimentaires, « du produire au consommer coopératif, du champ à l’assiette ».
Le Japon a un mouvement coopératif très dynamique, qui s’est traditionnellement développé à partir de deux modèles : celui de la coopérative agricole et celui de la coopérative de consommateurs. A ces deux modèles sont venues ensuite s’ajouter de nouvelles formes de coopératives inspirées par des valeurs différentes, telles que la coopérative de travailleurs ou la « coopérative communautaire », à laquelle cet article est consacré. Incarnant une forme d’entreprise sociale apparue en milieu rural pour répondre à des besoins ressentis par une communauté, ces coopératives partagent des caractéristiques communes avec les organisations du secteur à but non lucratif. Cet article analyse les origines historiques de ces organisations à partir de démarches apparues dans les années 1970, à l’initiative de producteurs et de consommateurs désirant promouvoir une agriculture biologique, jusqu’aux développements plus récents engagés dans des problématiques liées au développement communautaire, souvent en lien avec des collectivités locales.
Les coopératives agricoles comme la Cooperl, au cœur de la crise du porc, sont devenues au fil du temps de vraies entreprises, mais leurs détracteurs leur reprochent d’avoir perdu l’esprit de solidarité qui présidait à leurs débuts.