Une banque coopérative en Israël?

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Israël a une forte tradition coopérative (actualité des Kibboutz Recma n°320 et 321, sur les coop. de transport ) , mais ne compte plus de banques coopératives depuis 1957. La contestation sociale de l’été 2011 aura peut-être comme conséquence en la matière la création d'une banque coopérative. Ofek doit trouver les 30 000 premiers clients (particuliers et PME) qui en détiendront la propriété collective. Chaque client devra effectuer un dépôt minimal de 3 000 shekels (625 euros), ce qui permettra à la banque de se constituer un capital propre d’environ 100 millions de shekels (21 millions d’euros).

30 millions serviront à ouvrir des petites agences et employer 50 salariés. En échange de leur apport, les clients bénéficieront d’avantages financiers sous la forme d’intérêts créditeurs plus élevés et de commissions bancaires plus faibles. Selon les règles de la Banque d’Israël, le capital propre d’une banque peut représenter jusqu’à 9 % des crédits (non hypothécaires) qu’elle accorde. Avec un capital propre de 100 millions de shekels, la banque coopérative pourra donc accorder des crédits à hauteur de 1 milliard de shekels. Autrement dit, selon un scenario optimiste, la banque coopérative prendra 1 % des parts du marché des crédits en Israël (90 milliards de shekels), ce qui restera relativement négligeable.

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