Scop : les chiffres 2012

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Les Sociétés coopératives et participatives connaissent un développement régulier en France. En 2008, le nombre de Scop et de Scic était de 1 883 et les salariés (hors filiales) de 40 922. À fin 2012, on compte 2 165 sociétés coopératives et 43 860 salariés. 248 nouvelles Scop ont vu le jour en 2012, plus haut niveau de création depuis 2007, mais les défaillances sont également nombreuses, de sorte que le nombre net de Scop ne progresse "que" de 120, pour atteindre au total 2 165 coopératives employant 43860 salariés.

Ces nouvelles entreprises sont principalement issues de créations ex nihilo d’entreprises (70 %) mais aussi de transformations d’associations (15 %), de transmissions d’entreprises saines (10 %) et de reprises d’entreprises en difficulté (5 %). Sur 4 ans (2008-2012), ce sont 870 nouvelles Scop et Scic qui ont été créées avec l’appui du réseau des Scop. 

 Un chiffre d'affaires qui progresse pour l'année 2011

En 2011, les Sociétés coopératives et participatives ont généré un chiffre d’affaires cumulé de 3,9 milliards d’euros et créé 1,8 milliards d’euros de valeur ajoutée. Ces chiffres sont respectivement en hausse de 5 % et 3 % par rapport à 2010, permettant ainsi de retrouver des niveaux d’avant-crise. En 2011, malgré la crise, les Scop et les Scic ont également poursuivi la consolidation de leurs fonds propres, passant de 1,231 à 1,271 milliards d’euros (+ 3,5 %), notamment par la mise en réserves impartageables d’une partie de leurs excédents nets.

Des entreprises pérennes

Le taux de pérennité à 3 ans des Scop et des Scic est égal à 82,5 %, contre 66 % pour l’ensemble des entreprises françaises (source - Insee). A 5 ans, le taux de pérennité est de 66,1 %, contre 50 % en France. S’agissant des Scop uniquement, elles sont plus solides que les entreprises non coopératives, 22,6 % des Scop ont plus de 20 ans contre 18,2 % de l’ensemble des entreprises françaises (Source - Diane).

Modèle adapté à l'innovation et à tous les métiers

Souvent associées à des métiers anciens et des savoir-faire artisanaux, les Scop sont présentes dans tous les métiers, y compris les plus innovants comme les biotechnologies, l’édition de logiciels, le conseil en innovation…

Sur 43 830 salariés, 36 % travaillent dans les services de toutes natures, 25 % dans le BTP et 18 % dans l’industrie en 2012.

A l’image de l’ensemble de l’économie, c’est dans les services que les effectifs salariés de Sociétés coopératives et participatives se sont le plus développés, avec 225 entreprises et plus de 3 000 emplois supplémentaires en quatre ans.

Les Scop et les Scic adhérentes au Mouvement ont progressé de manière significative au cours des quatre dernières années sur de nombreux secteurs : près de 1 000 emplois en plus dans l’éducation, la santé et l’action sociale, 340 dans le secteur de l’énergie, de l’eau et des déchets, une centaine dans le commerce.

Au plan économique, les Sociétés coopératives et participatives de la construction et de l’industrie réalisent 37 % et 29 % du chiffre d’affaire consolidé respectivement, et les services 17 %, fin 2011. Quant à la valeur ajoutée, la construction génère 36 % du total, les services 25 % et l’industrie 23 %.

La TPE à l'entreprise de taille intermédiaire

Le fonctionnement coopératif s’adapte à toutes les tailles d’entreprise. Ainsi, on trouve des Scop et Scic de moins de 10 et de plus de 1 000 salariés. Si les sociétés coopératives de moins de 10 salariés sont les plus nombreuses, comme pour l’ensemble des entreprises françaises, elles regroupent seulement 11 % des emplois des Scop et Scic, contre 57 % pour les coopératives de plus de 50 salariés.

Un partage équitable de la richesse créée dans l’entreprise

Dans les Scop, les excédents nets sont partagés entre l’entreprise, les salariés et les associés. En 2011, 43,2 % des excédents nets ont été distribués aux salariés sous forme de participation, 44,1 % ont été mises en réserve et 12,7 % ont rémunéré le capital investi dans les entreprises.

Actuellement, 86 % des salariés des Scop et de Scic bénéficient au moins d’un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale contre seulement 57,3 % des salariés des entreprises françaises du secteur marchand non agricole (source – Dares, 2010).