Québec: le mouvement coopératif prend il position dans la mobilisation actuelle ?

Toute la Recma

  • 2010
    • 2019
    • 2018
    • 2017
    • 2016
    • 2015
    • 2014
    • 2013
    • 2012
    • 2011
    • 2010
  • 2000
    • 2009
    • 2008
    • 2007
    • 2006
    • 2005
    • 2004
    • 2003
    • 2002
    • 2001
    • 2000
  • 1990
    • 1999
    • 1998
    • 1997
    • 1996
    • 1995
    • 1994
    • 1993
    • 1992
    • 1991
    • 1990
  • 1980
    • 1989
    • 1988
    • 1987
    • 1986
    • 1985
    • 1984
    • 1983
    • 1982
    • 1981
    • 1980
  • 1970
    • 1979
    • 1978
    • 1977
    • 1976
    • 1975
    • 1974
    • 1973
    • 1972
    • 1971
    • 1970
  • 1960
    • 1969
    • 1968
    • 1967
    • 1966
    • 1965
    • 1964
    • 1963
    • 1962
    • 1961
    • 1960
  • 1950
    • 1959
    • 1958
    • 1957
    • 1956
    • 1955
    • 1954
    • 1953
    • 1952
    • 1951
    • 1950
  • 1940
    • 1949
    • 1948
    • 1947
    • 1946
    • 1945
    • 1944
    • 1943
    • 1942
    • 1941
    • 1940
  • 1930
    • 1939
    • 1938
    • 1937
    • 1936
    • 1935
    • 1934
    • 1933
    • 1932
    • 1931
    • 1930
  • 1920
    • 1929
    • 1928
    • 1927
    • 1926
    • 1925
    • 1924
    • 1923
    • 1922
    • 1921
    • 1920

Bien que de façon générale les coopérateurs soient très empathiques à l'égard du mouvement voire même souvent très engagés dans ce «printemps québécois», et qu'aucun représentant du mouvement coopératif ne se soit prononcé pour la hausse des frais de scolarité, le dossier ne trouve pas de point d'ancrage politique dans les instances, et passe inaperçu car les enjeux dont discute le mouvement sont souvent des enjeux internes. Recueils de témoignages, présenté par Nicolas Falcimaigne, président d'une Coopérative de journalisme indépendant.

Lors des Forums régionaux que j'ai tous eu l'occasion de couvrir jusqu'à maintenant, les carrés rouges sont de plus en plus nombreux agrafés aux chemises des représentants de coopératives. À l'approche de la mobilisation du 22 avril, qui a réuni 300000 personnes à Montréal, j'ai posé la question directement aux participants du Forum de l'Estrie, à Sherbrooke, 

Le 22 avril, Claude Béland, qui est notre co-président d'honneur et qui a été à la tête de Desjardins pendant 13 ans, était parmi les porte-parole de l'événement et il a exprimé assez vigoureusement son indignation, notamment par un éditorial dans nos pages.

Dominic Champagne, organisateur du 22 avril, a aussi parlé de coopération lors de l'entrevue qu'il m'a accordée (voir vidéo).

Plus récemment, d'autres ont tenu à exprimer leur appui aux étudiants lors du Forum de l'Outaouais. Le président de la Chambre de commerce de Gatineau a prononcé une conférence. Bien qu'il n'en ait pas parlé sur place, si ma mémoire est bonne, il s'est ensuite opposé à la loi 78 de façon originale au nom de la Chambre de commerce.

Il faut rappeler que lors du Forum international de l'économie sociale et solidaire (FIESS) tenu en octobre à Montréal, 500 participants sont descendus dans la rue pour soutenir les campeurs d'Occupons Montréal. Voici enfin le compte-rendu du Forum tenu hier dans les Laurentides, dont le dernier paragraphe témoigne d'une pensée exprimée à ce sujet en fin de journée. 

Maintenant, voici mon humble avis: presque chaque forum de cette Année internationale des coopératives est l'occasion de rappeler que «le mouvement coop au Québec est un géant économique et un nain politique». Cette crise étudiante est l'occasion de le constater, car bien que de façon générale les coopérateurs soient très empathiques à l'égard du mouvement voire même souvent très engagés dans ce «printemps québécois», et bien que je n'aie encore rencontré aucun partisan de la hausse des frais de scolarité dans le milieu coopératif, le dossier ne trouve pas de point d'ancrage politique dans les instances, et passe inaperçu car les enjeux dont discute le mouvement sont souvent des enjeux internes.

C'est entre autres pourquoi nous avons consacré un vaste dossier au Printemps québécois, afin de permettre de créer un lien, à l'image de cette affirmation faite hier par le président du Chantier de l'économie sociale du Québec et directeur général de la CDR Outaouais-Laurentides, Patrick Duguay: «C'est en dressant le bilan de la journée que le directeur général de la CDR, Patrick Duguay, a tenu à souligner la mobilisation des jeunes, en citant le mouvement étudiant. En faisant remarquer la présence de plusieurs jeunes et le foisonnement des carrés rouges à la boutonnière de participants de tout âge, il a affirmé que c'est cette même mobilisation qui est nécessaire à la création des coopératives.»

À lire aussi: Entrevue avec le Chantier de l'économie sociale, où j'ai explicitement posé la question du soutien au mouvement Occupons Montréal:

En espérant avoir pu vous éclairer un peu

 Nicolas Falcimaigne, président

Coopérative de journalisme indépendant