Lyon : lancement de la Chaire entrepreneuriat en ESS

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Portée, par l’université Lyon 2, la Chaire entrepreneuriat en ESS à été lancée le 16 novembre 2010. Celle-ci regroupe 17 partenaires : Collège Coopératif Rhône Alpes, COORACE Rhône-Alpes, COOP de France Rhône Alpes Auvergne, CRESS Rhône-Alpes, Fondation Crédit Coopératif, Groupe Archer, Groupe Harmonie mutuelles, La NEF, MACIF, MAIF, MATMUT, MGEN, USGERES, UNAT Rhône-Alpes, UREI Rhône Alpes, URIOPSS Rhône Alpes, UR SCOP RA.

La Chaire « entrepreneuriat en ESS » a été crée dans le but de répondre à 4 enjeux primordiaux :

- la nécessité d’en accroître la lisibilité et la visibilité c’est-à-dire la question de sa connaissance et de sa reconnaissance ;

- le développement du mode d’entreprendre qu’elle concrétise, notamment en permettant à elle-même et à ses entreprises de développer leur performance globale (économique et sociale) et ainsi de montrer leur efficacité ;

- l’évitement du piège de la « banalisation » au regard d’une logique économique dominante, impliquant notamment d’œuvrer pour garantir la différenciation de l’ESS, particulièrement en travaillant la question de la gouvernance et du management de ses entreprises ;

- la capacité à produire une offre « Economie Sociale et Solidaire » alternative et différente de l’offre classique pour répondre à la demande sociale, par une volonté de s’engager dans un processus continu d’innovation économique et sociale.

Le « fil rouge » de la Chaire s’articule autour de quatre « lignes forces » :

- Penser : Comment penser l’Economie Sociale et Solidaire , à travers l’articulation pratiques de terrain et approche théorique ?

- Créer : Comment initier, conduire et développer une dynamique de création (y compris entendu comme libération d’un potentiel de créativité porteur d’innovation).

- Manager : Comment mobiliser « l’intelligence de tous » au service du projet et de l’entreprise ? Comment produire « une intelligence des situations » ? Comment produire des résultats avec les autres

- Gouverner : Comment mettre en œuvre une gouvernance d’entreprise en accord avec les valeurs et principes de l’ESS ? Comment analyser le rapport gouvernance /performance globale en tenant compte des spécificités des entreprises de l’ESS (notamment au niveau de l’évaluation de leur performance sociale) ? Comment croiser les expériences des différents acteurs comme telles à travers leur collaboration ?

La Chaire « Entrepreneuriat en ESS » entend ainsi contribuer au débat scientifique et social relatif à l’Economie Sociale et Solidaire et plus largement au modèle économique à promouvoir ; cela tant sur le plan national qu’international.

La chaire « Entrepreneuriat en ESS » : trois axes d’intervention

- La recherche : L’Economie Sociale et solidaire entend construire un rapport recherche /action (chercheurs/acteurs) qui lui permette de réfléchir sur ses pratiques, notamment au regard des principes et valeurs qui la caractérisent, et dont elle se réclame. Ceci implique d’engager un travail de construction partagée de thèmes de recherche susceptibles de nourrir le travail de doctorants et d’enseignants chercheurs. De plus, en lien avec la formation initiale les travaux partagés enseignants -chercheurs et acteurs de l’ESS doivent permettre la création de supports pédagogiques.

- La formation initiale : au niveau de la formation initiale, la chaire doit permettre de penser, construire et réaliser des enseignements dédiés à l’ESS :

  • dans les cycles de formation existants de licence et de master, o dans le master 2 « Economie Sociale et Solidaire ».

Le développement des enseignements « ESS » de formation initiale doit permettre de :

  • Répondre au souci d’insertion professionnelle des étudiants
  • Répondre aux besoins de professionnalisation des entreprises de l’ESS.

- La formation continue : La dimension formation continue est fondamentale pour la chaire. Celle-ci doit être conçue comme un outil de compréhension des besoins et de la demande exprimée par les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire, et notamment les entreprises.

Mais au-delà des entreprises et mouvements de l’ESS, la formation continue peut s’adresser aux acteurs économiques et institutionnels en contribuant à l’effort de professionnalisation de ces derniers sur le champ de l’ESS. Un effort particulier sera fourni en faveur de la validation des acquis de l’expérience.