L'insécurité alimentaire au Forum social : le rôle décisif des coopératives

Toute la Recma

  • 2010
    • 2019
    • 2018
    • 2017
    • 2016
    • 2015
    • 2014
    • 2013
    • 2012
    • 2011
    • 2010
  • 2000
    • 2009
    • 2008
    • 2007
    • 2006
    • 2005
    • 2004
    • 2003
    • 2002
    • 2001
    • 2000
  • 1990
    • 1999
    • 1998
    • 1997
    • 1996
    • 1995
    • 1994
    • 1993
    • 1992
    • 1991
    • 1990
  • 1980
    • 1989
    • 1988
    • 1987
    • 1986
    • 1985
    • 1984
    • 1983
    • 1982
    • 1981
    • 1980
  • 1970
    • 1979
    • 1978
    • 1977
    • 1976
    • 1975
    • 1974
    • 1973
    • 1972
    • 1971
    • 1970
  • 1960
    • 1969
    • 1968
    • 1967
    • 1966
    • 1965
    • 1964
    • 1963
    • 1962
    • 1961
    • 1960
  • 1950
    • 1959
    • 1958
    • 1957
    • 1956
    • 1955
    • 1954
    • 1953
    • 1952
    • 1951
    • 1950
  • 1940
    • 1949
    • 1948
    • 1947
    • 1946
    • 1945
    • 1944
    • 1943
    • 1942
    • 1941
    • 1940
  • 1930
    • 1939
    • 1938
    • 1937
    • 1936
    • 1935
    • 1934
    • 1933
    • 1932
    • 1931
    • 1930
  • 1920
    • 1929
    • 1928
    • 1927
    • 1926
    • 1925
    • 1924
    • 1923
    • 1922
    • 1921
    • 1920

"La FAO doit pouvoir compter sur les partenaires clés que constituent des coopératives et des organisations de producteurs fortes afin d'éliminer la faim dont souffrent quelques 925 millions de personnes et de répondre aux nombreux défis auxquels notre monde fait face aujourd'hui». C'est le Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), José Graziano da Silva qui, le 24 janvier , reconnaissait ainsi le rôle des coopératives agricoles dans la lutte contre l'insécurité alimentaire dans le monde. Il participait au Forum social 2012 de Porto Alegre (Brésil) dont les slogans, « Contre le capitalisme » et « Pour la défense de l’environnement » annoncent la tonalité générales des travaux préparatoires au Sommet des peuples sur le climat et le développement durable de Rio, qui aura lieu en juin. 

«la FAO s'engage à mettre en avant et à partager les preuves de l'impact des coopératives et des organisations de producteurs sur la sécurité alimentaire dans le monde, ainsi qu'à renforcer ses liens avec ces groupes». Il s'agira, a-t-il informé, d'intensifier la collaboration (de la FAO) avec les organisations de producteurs et les coopératives agricoles, alimentaires et rurales qui ont une influence bénéfique sur les petits agriculteurs au niveau organisationnel, économique et social, sur les populations pastorales et tous ceux qui dépendent de la pêche et des forêts pour subvenir à leurs propres besoins. D'ailleurs, la FAO prévoit l'ouverture au siège de l'Organisation à Rome de bureaux de liaison pour les coopératives, le secteur privé et la société civile, a annoncé Graziano da Silva.

Pour Adalberto Martins, l'un des leaders du Mouvement des paysans sans terre (MST) au Brésil et membre d'une petite coopérative agricole, «les coopératives jouent un rôle primordial pour la création d'un nouvel environnement social et contribuent à l'organisation de la production. Sans leur apport, il sera très difficile d'atteindre la sécurité alimentaire à un niveau durable».

Source: article de Ibrahima DIALLO pour Sudonline

Pendant ce temps, en Inde, à l'initiative d'Alter Eco notamment, la plus grande marche non-violente jamais organisée. Des producteurs français de la coopérative CORAB en Charente Maritime marcheront en Inde en octobre 2012 avec des producteurs indiens de la coopérative Mineral Spring du Darjeeling pour montrer que les paysans pratiquant un modèle de polyculture écologique rencontrent des problématiques similaires en différents endroits du monde.