Le monde mutualiste a son mot à dire sur les politiques de santé

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Dans ce contexte d’incertitude, le pire serait, pour le mouvement mutualiste, d’attendre de savoir à quelle sauce il sera mangé. Bien au contraire, la Mutualité française entend, selon les termes de son président à l’assemblée générale de juin 2017, « être acteur et force de proposition ». Cette volonté s’est concrétisée lors de la campagne présidentielle par une interpellation continue des candidats sur leurs intentions en matière de politique de santé. Elle puise sa légitimité tant dans le rôle fondateur des mutuelles dans l’histoire de la protection sociale, que dans leur importance actuelle dans la prise en charge des frais de santé.
Celle-ci est confirmée par une étude de la Direction régionale des études statistiques et sociales (Drees) publiée en juillet 2017  (Drees, « Etudes et résultats », n° 1016, juillet 2017.) sur les parts de marché des organismes complémentaires : en matière de remboursement de frais de santé, les mutuelles occupent toujours le premier rang, en intervenant à hauteur de 52 %, contre 30 % pour les sociétés d’assurance et 18 % pour les institutions de prévoyance. Pour les autres risques sociaux (décès, invalidité, retraite), les sociétés d’assurance gèrent la plus grande part : 40 %, contre 32 % pour les mutuelles et 18 % pour les IP.