Le "Manifeste sur la fonction politique des associations de solidarité" de l’Uniopss

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Réunie à Lyon pour son XXXe congrès le 29 janvier 2010, L'Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux a rédigé un manifeste en 3 points dans lequel la place de ses associations dans la vie démocratique et dans le combat qu’elles mènent pour le développement de la solidarité.

"L’association de solidarité est deux fois un corps intermédiaire"  peut-on y lire, " centré sur la relation non comme l’entreprise avec un client, non comme la puissance publique avec un citoyen ou un assisté isolé, mais avec une personne, pour l’aider dans sa fragilité et valoriser ses propres ressources. [...] L'association est espace intermédiaire entre les deux grandes puissances que sont l’Etat et le marché. Montrant qu’il est possible d’ «entreprendre autrement », que tout n’est pas affaire de réglementation ni de rentabilité, elle constitue à la fois un recours et un amortisseur face aux excès éventuels de l’un et de l’autre."

"L’association de solidarité s’inscrit à sa manière propre dans le champ des politiques publiques nationales et internationales : l’association de solidarité est l’un des principaux acteurs des politiques publiques. Mais si elle a le devoir de « faire », elle a aussi celui de « dire ». [...] De là découlent cinq « spécificités méritoires » assorties de cinq refus :

  • [...] Elle refuse ainsi de soupçonner la personne d’être elle-même à l’origine de sa fragilité [...]
  • [...] Elle récuse donc les tentations de « marchandisation » du social qu’elle peut rencontrer en son sein, comme les tentatives qui peuvent lui être imposées.
  • L’association de solidarité a le souci d’entretenir le moteur militant qui a été à
    son origine sans se laisser dominer par une dérive gestionnaire qui lui ferait perdre et son élan et son originalité.
  • [...] Elle ne peut donc s’accommoder des tentatives de concentration, l’instrumentalisation ou de standardisation qui, par leurs excès éventuels, tendraient
    à la priver de son adaptabilité à la variété et à l’évolution des besoins et qui  conduiraient à stériliser l’inventivité qu’elle manifeste depuis plus d’un siècle.
  • [...] elle ne saurait donc être réduite ni au statut d’une « entreprise de solidarité » ni à celui d’un « service parapublic ».

"L’association de solidarité est une expression vivante des principes de la République"

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