L’aide à domicile demande une réforme globale de son financement

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Fonds de restructuration renouvelé, avancées avec les pouvoirs publics et les départements, perspective de la loi pour l’autonomie en 2014, annoncée par la ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie, Michèle Delaunay, l’aide à domicile peut envisager aujourd’hui avec plus de vraisemblance une réforme réussie de son financement dans son ensemble. C’est ce que demande le collectif de l’aide à domicile. Et il y a urgence. Un article de Cides

C’est une situation tout à fait paradoxale. « Alors que la demande sociale augmente, des établissements ferment, sont en liquidation ou en cessation de paiement. Il serait fort dommageable de ne pas trouver des réponses adaptées, expliquait, Hugues Vidor, directeur général d’Adessadomicile, à la conférence de presse du 21 novembre du collectif de l’aide à domicile, qui réunit 16 associations et fédérations du secteur. Cette crise dure depuis 2009. Et elle a des conséquences sur l’emploi, des pertes d’emploi, 8 000 pour les années 2011 et 2010, des fermetures, 40 structures du réseau Adessaadomicile ont disparu, et s’alarme Yves Vérollet, directeur général de l’Una, « il y a un voile noir, nous n’avons plus de politique salariale ». En cause notamment : la diminution des financements publics, la paupérisation d’une partie de la population et le coût du reste à charge pour les personnes.

L’année dernière, la décision de Madame Bachelot, ministre des Solidarités, de débloquer la somme de 50 millions d’euros en deux tranches d’un fonds de restructuration, l’une en 2011 et une autre en 2012, après une forte et longue mobilisation du Collectif, avait été bien sûr bien accueillie. De même cette année, grâce, semble-t-il, à l’action acharnée de Michèle Delaunay auprès de Bercy, le PLFSS 2013 prévoit une enveloppe de 50 millions d’euros. Un nouveau « soulagement » pour tous les acteurs.

Pour le moment, l’attribution des sommes du fonds de restructuration 2011 et 2012 s’est avérée assez chaotique, souvent tardive et certaines Agences régionales de santé qui gèrent le fonds, l’ont fait de manière très administrative et autoritaire mettant en péril des établissements en « retoquant leur demande et les obligeant à s’inscrire dans une démarche de fusion », indique Hugues Vidor. Le collectif souhaite que pour le second plan « on tire le bilan de ce qui a marché et pas et en mettant en cohérence les besoins et le fonds que l’on fasse une véritable analyse des besoins et que l’on revoie les critères d’éligibilité ». 

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