Carcassonne. Pilpa veut redémarrer en Scop

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En juillet 2012, la multinationale R & R Ice-Cream envisage de fermer le site après quarante ans d’activités, mais les salariés refusent cette fatalité, réussissent à faire casser deux PSE par la justice et arrachent au passage un protocole d’accord qui oblige la société à financer le démarrage d’une Scop par d’anciens employés. «Nous sommes 27 à prendre notre destin en main en créant une Société coopérative ouvrière et participative. On veut y arriver. Le but de la Scop est de faire de la crème glacée artisanale sous la marque La Fabrique du Sud pour la grande distribution», explique Rachid Aït-Ouaki, représentant du personnel, un des piliers de la future Scop présidée par Christophe Barbier et dirigée par Maxime Jarne.

Les ouvriers obtiennent de la société plus d’1 M€: 815 000 € en aide technique et financière, 20000 € pour la formation des salariés et 30000 € pour financer un cabinet chargé d’identifier les marchés. De plus, la direction a accepté de céder une des lignes de production, mais a dû verser aux salariés des indemnités d’environ 50000 € par salarié.

Depuis le 12 juillet, l’usine ne produit plus et les salariés de Pilpa (113 en tout) ont été licenciés. «Nous sommes 27 à prendre notre destin en main en créant une Société coopérative ouvrière et participative. On veut y arriver. Le but de la Scop est de faire de la crème glacée artisanale sous la marque La Fabrique du Sud pour la grande distribution», explique Rachid Aït-Ouaki, représentant du personnel, un des piliers de la future Scop présidée par Christophe Barbier et dirigée par Maxime Jarne. Objectif : produire un million d’unités de vente en 2014 et monter en gamme dans les produits laitiers. Mais pourquoi avoir choisi le système Scop ? «Pour ses valeurs précisément. Non seulement les bénéfices seront répartis équitablement, mais on se veut aussi écoresponsable en travaillant en partenariat avec les producteurs de lait audois», souligne encore Rachid. Alors, la Scop multiplie les rendez-vous. Jeudi, ses représentants étaient à la Banque de France de Carcassonne tandis qu’un dossier va être adressé à la BPI, mais aussi au Conseil régional et à la communauté d’agglo. Avec l’espoir que de nouveaux financements s’ajoutent aux aides déjà versées. Mais il reste à régler le problème du foncier : 5 hectares dont R & R est propriétaire. La communauté d’agglo exercera son droit de préemption et négociera le prix pour loger la Scop dans un des bâtiments. Le temps presse car la scop devrait voir le jour début 2014.

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